Communiqués de presse 2019
« Nous avons demandé aux instances américaines, françaises et anglaises d’enquêter sur les librairies qui distribuent les publications de Dar Al-Kitab Al Arabi en Californie, à Paris et à Londres. Nous voulons nous assurer que le poison de violence qu’il déverse ne se propage pas à l’étranger. Car il menacerait et les communautés juives, et l’ordre public. »
Paris, le 4 février 2019
Dans une lettre adressée à la ministre égyptienne de la Culture, Inas Abdel-Dayem, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, indiquait qu’elle avait inauguré le Salon international du livre du Caire (CIBF) en présence du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, avec la Ligue arabe comme invitée d’honneur. Le salon fermera ses portes le 5 février.
Le Centre lui signalait qu’il surveillait, comme chaque année, le CIBF, et qu’il y avait décelé un éditeur putride, aux relents antisémites avérés, qui exposait ses ouvrages sur le stand égyptien (hall 1, A38) : Dar Al-Kitab Al-Arabi (La Maison du livre arabe).
Les Protocoles des Sages de Sion figurent au nombre des meilleures ventes de cet éditeur.
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Paris, le 29 janvier 2019
La Journée de commémoration de l’Holocauste, instaurée par les Nations unies, était célébrée ce 27 janvier. En cette occasion, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, et la conseillère spéciale auprès de la directrice générale de l’Unesco, Graciela Vaserman-Samuels, étaient invités par le collège romain Vittorio-Alfieri à assister à une pièce de théâtre jouée par ses élèves, Racconta (« Témoignage »). Cette pièce, inspirée du récit d’un rescapé de la Shoah, Sami Modiano : Davanti a Questi Occhi (« Devant mes yeux »), fait aussi l’objet d’un film documentaire.
Plus de cent collégiens y ont retracé sur scène les histoires vécues d’enfants déportés à Auschwitz, dans une salle comble. L’événement se déroulait dans l’auditorium de la fondation italienne MAXXI (Musée national des arts du XXIe siècle).
« Le Centre Wiesenthal dévoile l'objectif d’un rassemblement de néo-nazis expliquant comment s’infiltrer parmi les Gilets jaunes. »
« Les Gilets jaunes résisteront-ils à une récupération de leur mouvement par les néo-nazis ? Et pourquoi le pouvoir ne fait-il rien pour interdire leurs réunions au motif de ‘‘danger pour l’ordre public’’ ? »
Paris, le 21 janvier 2019
Lors de la neuvième manifestation hebdomadaire des Gilets jaunes, le 12 janvier, Alain Soral, extrémiste de droite notoire et ami du non moins tristement célèbre antisémite Dieudonné, avait convoqué sur son site Égalité et Réconciliation une conférence à Paris, dans le cadre de la dixième mobilisation des Gilets jaunes, qui devait avoir lieu le samedi suivant. Des événements suivis de près par le Centre Simon Wiesenthal.
Le Centre avait prié instamment le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, d’interdire ce rassemblement néo-nazi au motif de « danger pour l’ordre public ».
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« Des extrémistes de droite comme de gauche détournent le mouvement. Théories du complot, antisémitisme et autres formes de haine les unissent. »
Voir ci-dessous l’invitation d’Alain Soral publiée sur son site néo-nazi à une conférence antisémite, le 19 janvier, dans le contexte de la mobilisation des Gilets jaunes.
« Il faut interdire la fête de la haine prévue samedi prochain par l’extrême droite : les dirigeants politiques en lice pour le Parlement européen de mai 2019 qui ne le feront pas en seront impactés. Car cette ‘‘fièvre jaune’’ vire à une intifada à la française. »
Paris, le 13 janvier 2019
« Les manifestations des Gilets jaunes marquent ce samedi leur neuvième édition. Une mobilisation à Paris et dans toute la France dont on ne voit pas la fin », déclarait le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels.
Des Gilets jaunes sur les Champs-Élysées à la veille de shabbat.
« En 2007, l’ISO avait inscrit ‘‘Territoire occupé palestinien’’, alors qu’en 2013, cette donnée avait été officiellement modifiée en ‘‘Etat de Palestine’’, en lieu et place de la formule plus communément dépolitisée : ‘‘Autorité palestinienne’’. »
Paris, le 3 janvier 2019
Dans une lettre adressée à José Baltar, secrétaire de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), dont le siège se trouve à Genève, Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, l’interrogeait sur la procédure qui permet à l’ISO d’enregistrer les noms de ses pays membres.
« Nos adhérents ont remarqué que les formulations utilisées sur les listes des pays prédéfinies pour les compagnies aériennes, les agences de voyage et les points de vente diffèrent de celles de l’ISO… Par exemple, la Macédoine y figure toujours sous l’appellation ‘‘ancienne République yougoslave de Macédoine’’, ‘‘FYROM’’ (Former Yugoslav Republic of Macedonia), bien que son gouvernement revendique sa nouvelle identité », indiquait M. Samuels.
Le Centre signalait que « l’ISO n’a pourtant pas inscrit ‘‘Occupation chinoise du Tibet’’ ni ‘‘Chypre-Nord occupé par la Turquie’’. Par ailleurs, à partir de 2007, l’Organisation avait inscrit ‘‘Territoire occupé palestinien’’, alors qu’en 2013, cette donnée avait été ‘‘officiellement modifiée’’ en ‘‘Etat de Palestine’’, en lieu et place de la formule plus communément dépolitisée : ‘‘Autorité palestinienne’’ ».
« Veuillez nous faire connaître les critères et procédures qui vous permettent d’inscrire les noms des pays, particulièrement en ce qui concerne les territoires aux frontières ou à la souveraineté non définies qui sont impliqués dans des conflits très politisés », concluait M. Samuels.