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Le Centre Simon Wiesenthal Europe est né de la rencontre de Simon Wiesenthal avec Shimon Samuels à la fin des années 1980. Lors de cette rencontre, il a été décidé que le siège de l’association serait établi à Paris, cœur de nombreuses organisations internationales et capitale proche de celles installées à Genève et à Bruxelles.

Le 29 août 1988, l’association dénommée « Centre Simon Wiesenthal Europe » a ainsi été enregistrée à Paris au répertoire Sirene sous le numéro 384234381 et au Registre national des associations sous le numéro 77169. Elle est soumise à la loi française du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901.

Le Centre Simon Wiesenthal Europe (CSW Europe) collabore étroitement avec le « Simon Wiesenthal Center » (SWC), organisation internationale juive comptant quatre cent mille adhérents, qui lutte pour les droits de l’homme. Fondé en 1977 à Los Angeles (États-Unis), où se trouve son siège, le centre tire les leçons de l’Holocauste pour combattre les discriminations contemporaines. C’est une ONG au statut consultatif auprès des Nations unies, de l’Unesco, de l’Organisation des États américains et du Conseil de l’Europe.

Le Centre Simon Wiesenthal Europe combat l’antisémitisme, le négationnisme, l’extrémisme et les activités néo-nazies auprès des responsables gouvernementaux, des médias et des communautés à travers l’Europe.

Le Centre Simon Wiesenthal - Europe (CSW Europe)

  • Contrôle et combat la montée des activités néo-nazies en Europe en alertant les responsables gouvernementaux, les médias et les collectivités locales de ces incidents. Ses actions ont conduit, entre autre, à l’interdiction de ralliements néo-nazis en Espagne, à l’annulation de conférences négationnistes en France, à la clôture des comptes bancaires d’un groupe néo-nazi suédois, ainsi que des distributeurs en Espagne, et la dénonciation des camps d’entraînements paramilitaires néo-nazis et des approvisionnements d’armes au Portugal.

  • Joue un rôle actif dans la recherche et la dénonciation des boycotts d’Israël, et des omissions préméditées de l’État d’Israël dans les publications, les guides, les catalogues et les cartes géographiques. Firent ainsi l’objet d’une dénonciation : L’Oréal, KPMG Comptabilité, le Guide Michelin, une compagnie d’expédition en France, ainsi qu’un laboratoire chimique en Grande-Bretagne.

  • Organise et participe à des conférences à travers l’Europe sur des sujets tels que la xénophobie et l’antisémitisme en Russie, le fascisme, la négation de la Shoah, les relations judéo-musulmanes, la recherche de l’or nazi et des œuvres d’art spoliées. Parmi les co-sponsors de ces conférences, citons l’Unesco, le gouvernement allemand, l’université d’Oxford et la fondation Carnegie.

  • Maintient une surveillance des camps de concentration d’Europe afin d’assurer la mémoire de la Shoah et la protection de la sainteté de ces lieux. Ces dernières années, cela a impliqué la protestation auprès du gouvernement polonais contre l’établissement d’une discothèque à Auschwitz, l’obligation de retirer les panneaux d’une exposition intitulée « Israël nazisme » au musée-mémorial de Theresienstadt, la pose d'une plaque commémorative aux œuvres de Natzweiler-Struthof mentionnant que des victimes juives y ont péri, et l'exercice d'une pression sur la firme Phillip Morris pour annuler ses plans d’installation d’une usine de cigarettes à Auschwitz.
    A observé et a assisté à divers procès de criminels de guerre nazis en Europe, notamment ceux de Paul Touvier en France et d’Erich Priebke en Italie.

  • Diffuse du matériel éducatif dans les écoles et les universités à l’occasion de conférences, et fut le récipiendaire de la médaille du Parlement européen pour l’organisation du concours entre l’Union européenne et l’Unesco : « 50 ans après la Shoah, les leçons pour l’Europe ».

  • Contrôle l’antisémitisme et la négation de la Shoah dans les livres, journaux et autres publications. À la suite de protestations du Centre Simon Wiesenthal, des livres antisémites japonais furent retirés de la vente d’une boutique à Paris; des entretiens eurent lieu avec la Croix-Rouge pour condamner des articles révisionnistes du Croissant-Rouge palestinien; le président du Centre de transfusion sanguine de la Croix-Rouge allemande a démissionné après la publication d’une lettre d’information négationniste, et les autorités bulgares ont retiré le texte antisémite : « Francs-maçons, Juifs et révolutions ; comment les forces de Satan préparent la fin du genre humain ? »

  • S’adresse régulièrement à différentes organisations sur les questions que le Centre Wiesenthal traite, comme « L'antisémitisme dans les médias arabes » à l’Institut de diplomatie d'Amman, « La haine en ligne » à la Knesset et « L’intolérance religieuse en Europe aujourd’hui » à la Commission de sécurité et de coopération en Europe du Sénat américain.

  • Parraine « SOS-Vérité et Sécurité », le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme, qui aide les victimes de l'antisémitisme en France à travers un numéro vert : 01 45 08 88 55.

  • Accompagne les requérants devant la Commission pour l'indemnisation des victimes de spoliations, la CIVS (dite Commission Drai), pendant le processus de leurs réclamations contre les banques françaises pour la restitution des comptes spoliés pendant le régime de Vichy. Les chercheurs du Centre travaillent au sein de la CIVS selon un accord signé avec le bureau du Premier ministre français, suivant l'accord franco-américain de Washington, D.C., du 18 janvier 2001.