Communiqués de presse 2019
Genève, le 19 mars 2019
Dans une lettre à Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, lettre présentée à la session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui statuait sur le rapport des prétendus « crimes d’Israël », connu sous le nom d’« article 7 », Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, se disait révolté par « la litanie d’accusations offensantes visant l’État juif ».
M. Samuels s’offusquait : « Que vous dirigiez un Conseil qui s’emploie sans cesse à manifester sa haine à Israël et au peuple juif dépasse notre entendement. »
Il poursuivait en ces termes : « Nous n’avons siégé aujourd’hui dans la salle du Conseil que pour entendre une litanie d’insultes scandaleuses et diffamatoires. Etats membres et ONG se sont engagés dans une compétition pour trouver qui exprimerait les accusations les plus offensives à l’encontre d’Israël. »
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Oslo, Norvège, le 18 mars 2019
Le regretté Kare Kristiansen avait dirigé le Parti populaire chrétien de Norvège. En 1994, il démissionnait du comité Nobel pour protester contre la récompense attribuée à Yasser Arafat, qu’il décrivait comme « le plus grand terroriste au monde ».
En 2011, l’association des Amis chrétiens d’Israël créait le Symposium d’Oslo pour honorer la mémoire de Kare Kristiansen.
Le 5e prix biennal Kare-Kristiansen vient d’être attribué au Centre Simon Wiesenthal, représenté par son directeur des Relations internationales, Shimon Samuels.
Bjarte Ystebo, président du Symposium d’Oslo, remettant le prix
Kare-Kristiansen à Shimon Samuels (photo Marion Haslien).
Le Centre, doté du statut consultatif auprès des trente-cinq membres de l’Organisation des États américains, leur a proposé de créer d’urgence une unité de contrôle des activités iraniennes aux Amériques.
« Le couple a transité par l’Espagne, où l’Iran est politiquement actif, une semaine avant le 27e anniversaire de l’attentat de Buenos Aires contre l’ambassade d’Israël, qui avait fait 22 morts et plus de 200 blessés. C’est un signal d’alarme. »
Buenos Aires et Paris, le 17 mars 2019
Le 12 mars dernier, les services de sécurité de l’aéroport de Buenos Aires ont arrêté un couple d’Iraniens qui tentaient d’entrer en Argentine depuis l’Espagne, avec des passeports israéliens volés et falsifiés.
« Une semaine seulement avant le 27e anniversaire de l’attentat contre l’ambassade d’Israël en Argentine, qui avait fait 22 morts et plus de 200 blessés, cette affaire est particulièrement préoccupante, compte tenu de la date d’arrivée du couple. L’affaire révèle en outre que le chaos permanent semé par l’Iran en Amérique latine est extrêmement dangereux », indiquaient Shimon Samuels et Ariel Gelblung, respectivement directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal et représentant pour l’Amérique latine.
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Paris et Londres, le 17 mars 2019
L’Unesco est appelée à retirer Alost de sa Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Association des avocats pour Israël (UK Lawyers for Israel, UKLFI) et par le Centre Simon Wiesenthal (CSW), au motif du caractère antisémite affiché à plusieurs reprises sur des chars.
UKLFI est une association d’avocats bénévoles qui lutte contre les activités anti-Israël et antisémites. Le CSW est une organisation internationale des droits de l’homme qui traque toute manifestation de négationnisme et de haine dans des contextes historiques et contemporains. Le CSW est en outre accrédité par l’Unesco en tant qu’ONG partenaire.
Le Bureau du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel se réunira le 21 mars prochain. UKLFI et le CSW ont officiellement demandé par écrit à ses six membres d’entreprendre les dispositions nécessaires pour préparer une résolution du Comité visant à retirer le carnaval d’Alost de sa liste, au cours de sa séance plénière qui se tiendra en décembre.
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« Le Centre Wiesenthal se tourne vers l’Association nationale des partisans italiens (ANPI) pour ouvrir une enquête sur le pâtissier et les parents, au motif d’offense à la Résistance contre les nazis et aux victimes de l’Holocauste. »
Paris, le 14 mars 2019
Dans une lettre adressée à la présidente de l’ANPI (Association nationale des partisans italiens), Carla Nespolo, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui exprimait son horreur face à deux gâteaux d’anniversaire à l’effigie d’Adolf Hitler. La fête se serait déroulée à Bologne pour le 15e anniversaire d’un lycéen. Sur l’un des gâteaux, il était écrit : « Pronto cara? Accendi il forno che sto arrivando! » (« Bonjour chérie ? Allume le four, je rentre à la maison ! ») et sur l’autre : « Evvai... che oggi sarà una serata... a tutto gas!!! » (« Allons-y… Aujourd’hui, nous aurons une soirée à plein gaz !!! »).
Voir l’article sur ce sujet (en italien) :
https://corrieredibologna.corriere.it/bologna/cronaca/19_marzo_12/quelle-torte-sapore-nazistanella-festa-privata-liceali-acf148f6-449d-11e9-a492-e698148b1156.shtml
M. Samuels poursuivait sa lettre en ces termes : « Les parents qui organisaient la fête et le pâtissier auraient prétendu qu’ils voulaient juste faire une farce, sans intention d’offenser qui que ce soit... »
Selon un rapport, trois des camarades de classe présents ont refusé de goûter les gâteaux et ont signalé l'épisode à leur enseignant.
Le Centre soulignait que « cette farce est d’autant plus révoltante qu’elle se déroulait un 27 janvier, jour de la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste ».
« Nous nous en remettons à l’ANPI pour qu’elle ouvre une enquête et qu’elle cherche les mesures appropriées à l’encontre des parents et du pâtissier, qui ont assurément offensé la Résistance dans leur lutte contre les nazis ainsi que les victimes de l’Holocauste… En outre, l’ANPI est bien placée pour engager une initiative pédagogique dans les écoles afin de sensibiliser les parents, par l’intermédiaire de leurs enfants, aux dangers d'abus de l’Holocauste... Le Centre Simon Wiesenthal - Europe - est prêt à apporter son expertise pour soutenir une telle initiative », concluait M. Samuels.