Communiqués de presse 2024
Par Shimon Samuels, ancien directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal
Paris, le 1er octobre 2024
À la fin de la Première Guerre mondiale, l’Empire ottoman a été divisé. En 1920, le Liban et la Syrie d’aujourd’hui ont été mandatés par la France, officiellement pour faire partie de l’Empire français. Bien qu’administré par Damas, le Liban est devenu principalement une terre chrétienne, avec un petit nombre de musulmans sunnites et chiites ainsi que d’autres groupes ethniques et religieux locaux, y compris des Juifs. Leur nombre s’élevait à dix mille après le Farhud irakien, le pogrom anti-juif de 1941. Le Liban, et plus particulièrement Beyrouth, était surnommé « le Paris du Moyen-Orient ».
Jusqu’à l’indépendance du Liban en 1946, malgré les pogroms perpétrés par les chiites, les Juifs libanais se sentaient toujours chez eux. La plupart ont fui en Israël pendant la guerre civile de 1975-1990, à l’instigation de Hafez el-Assad, le président de la République arabe syrienne qui a occupé le Liban en 1976 et massacré son propre peuple.
Paris, le 30 août 2024
Au cours des quinze dernières années, Shimon Samuels, ancien directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, a suivi les tentatives de la Fédération de Palestine de football (Palestinian Football Association, PFA) d’expulser la Fédération d’Israël de football (Israel Football Association, IFA) de la FIFA, la Fédération internationale de football association.
À maintes reprises, il a dénoncé les allégations politisées fallacieuses de la PFA, et demandé aux délégués de la FIFA d’empêcher l’incitation palestinienne à la haine dans les stades, avec des supporters/hooligans criant des slogans racistes et antisémites tels que « Hamas, Hamas, Juifs au gaz ! ».
De nombreux pays aux prises avec des conflits ethniques, religieux ou politiques estiment que les demandes palestiniennes de suspendre Israël étaient un dangereux précédent pour eux-mêmes.
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Par Shimon Samuels et Alex Uberti
Paris, le 28 août 2024
La semaine dernière, l’onde de choc du 7 octobre s’est propagée en Europe, qui plie sous le double joug de la haine antisémite et de la menace terroriste.
Tandis qu’un loup solitaire islamiste poignardait au hasard des citoyens allemands à Solingen et qu’un pro-palestinien fanatique du Hamas tentait de faire exploser une synagogue à La Grande-Motte (Hérault), en Italie, des mouvements politiques révolutionnaires et subversifs manigançaient une approche plus globale pour s’en prendre aux Juifs et à la démocratie.
En particulier, le Nouveau Parti communiste italien (n)PCI a présenté une liste de personnalités, d’entreprises et d’institutions juives et israéliennes à « isoler, cibler et éliminer ».
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Lettre ouverte au président de l’Ecosoc (Conseil économique et social des Nations unies), l’ambassadeur Bob Rae, représentant permanent du Canada
Par Shimon Samuels et Alex Uberti
Paris, le 26 août 2024
Monsieur le Président,
Le Comité des ONG sur le vieillissement de l’Ecosoc « plaide pour faire pression sur les gouvernements afin de convaincre le Conseil des droits de l’homme de la nécessité d’une convention pour protéger les droits de l’homme des personnes âgées dans le monde entier ».
À cet égard, la 34e Journée internationale des personnes âgées pour vieillir dans la dignité des Nations unies sera convoquée le 7 octobre 2024.
Lire la suite : Journée internationale des personnes âgées des...
Paris, le 21 août 2024
Dans une lettre adressée à Patricia Bullrich, ministre argentine de la Sécurité nationale, Shimon Samuels, ancien directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, la félicitait pour l’arrestation d’un groupe de terroristes qui prévoyaient d’assassiner cette semaine des membres de la communauté juive de la ville de Mendoza. Il semble s’agir d’une tentative des talibans, mais cette conspiration pourrait probablement provenir d’Iran, dans le contexte actuel de l’intention meurtrière du régime contre Israël – et contre les Juifs par association – par tous les moyens possibles.
Le même scénario s’était produit à Buenos Aires en janvier dernier : deux Syriens et un Libanais préparaient des attentats dans la capitale argentine.
En janvier, nous avions demandé à l’Argentine de renouveler sa demande à Interpol pour qu’elle recherche les auteurs de l’attentat à la bombe contre le centre juif Amia, perpétré à Buenos Aires en 1994. Cette attaque terroriste, menée par des agents iraniens et un membre libanais du Hezbollah, avait fait 85 morts et plus de 300 blessés. Le président argentin Javier Milei a réactivé les notices rouges d’Interpol concernant les terroristes iraniens survivants, qui sont entre-temps devenus de hauts responsables du régime islamique.
Suspects iraniens de l’attentat à la bombe contre le centre Amia de 1994, faisant l’objet
de notices rouges d’Interpol.