« En 2007, l’ISO avait inscrit ‘‘Territoire occupé palestinien’’, alors qu’en 2013, cette donnée avait été officiellement modifiée en ‘‘Etat de Palestine’’, en lieu et place de la formule plus communément dépolitisée : ‘‘Autorité palestinienne’’. »
Paris, le 3 janvier 2019
Dans une lettre adressée à José Baltar, secrétaire de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), dont le siège se trouve à Genève, Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, l’interrogeait sur la procédure qui permet à l’ISO d’enregistrer les noms de ses pays membres.
« Nos adhérents ont remarqué que les formulations utilisées sur les listes des pays prédéfinies pour les compagnies aériennes, les agences de voyage et les points de vente diffèrent de celles de l’ISO… Par exemple, la Macédoine y figure toujours sous l’appellation ‘‘ancienne République yougoslave de Macédoine’’, ‘‘FYROM’’ (Former Yugoslav Republic of Macedonia), bien que son gouvernement revendique sa nouvelle identité », indiquait M. Samuels.
Le Centre signalait que « l’ISO n’a pourtant pas inscrit ‘‘Occupation chinoise du Tibet’’ ni ‘‘Chypre-Nord occupé par la Turquie’’. Par ailleurs, à partir de 2007, l’Organisation avait inscrit ‘‘Territoire occupé palestinien’’, alors qu’en 2013, cette donnée avait été ‘‘officiellement modifiée’’ en ‘‘Etat de Palestine’’, en lieu et place de la formule plus communément dépolitisée : ‘‘Autorité palestinienne’’ ».
« Veuillez nous faire connaître les critères et procédures qui vous permettent d’inscrire les noms des pays, particulièrement en ce qui concerne les territoires aux frontières ou à la souveraineté non définies qui sont impliqués dans des conflits très politisés », concluait M. Samuels.