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Le 30 décembre 2023

1 - LE HAMAS
Le 7 octobre, des milliers de terroristes du Hamas envahissent le sud d’Israël.

Ils assassinent brutalement mille deux cents Israéliens – hommes, femmes et enfants, dont des nourrissons. Ils violent des femmes en masse, kidnappent et prennent en otage plus de deux cent quarante personnes qu’ils détiennent dans des tunnels souterrains, certains depuis plus de deux mois. Le niveau de brutalité, incluant décapitations et mutilations, fait du 7 octobre 2023 la pire atrocité perpétrée contre le peuple juif depuis la Shoah.

Depuis sa fondation en 1987, le Hamas antisémite – branche des Frères musulmans – s’est engagé à détruire Israël et à instaurer un État islamique. Le Hamas reçoit des fonds et un soutien de l’Iran et du Qatar. Alors que les Forces de défense israéliennes continuent d’éliminer des milliers de combattants du Hamas et de détruire des centaines de kilomètres de tunnels, les espoirs de survie des otages restés à Gaza s’évanouissent. Pendant ce temps, au moins trois pays européens ont empêché des membres du Hamas de lancer des attaques terroristes contre des Juifs sur leur sol.

Au lieu d’être indignés par les crimes contre l’humanité du Hamas et par ses objectifs islamistes, des groupes tels que la ANSWER Coalition (Act now to stop war and end racism), le Parti du monde des travailleurs et des groupes marxistes américains affluent en tête de manifestations anti-Israël/pro-Hamas sur les campus universitaires, où Israël est diabolisé et les institutions et étudiants de confession juive vilipendés et attaqués.

2 - L’IRAN ET LE QATAR, COMMANDITAIRES DES TERRORISTES GÉNOCIDAIRES

Depuis l’invasion d’Israël par le Hamas le 7 octobre, que Téhéran a aidé à armer, financer et former, le conflit s’est étendu par l’intermédiaire des mandataires de l’Iran. Le Hezbollah, laquais terroriste de l’Iran basé au Liban, lance des milliers de roquettes et de drones dans le nord d’Israël. Il a forcé l’évacuation de quelque cent mille citoyens israéliens. Il dispose d’un arsenal de cent cinquante mille roquettes qui visent le cœur d’Israël. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, n’est pas moins engagé dans l’anéantissement d’Israël que ses parrains de Téhéran. Les Houthis du Yémen ont quasiment fermé la navigation en mer Rouge. L’Irak, où de nombreuses milices clés sont contrôlées par l’Iran, a adopté une loi invoquant la peine de mort contre quiconque défend la paix avec l’État juif.

Pendant ce temps, le gouvernement iranien a ordonné à sa communauté juive de participer à des manifestations anti-Israël dans cinq villes du pays. Les agences de presse de l’État iranien ont publié des photos et des vidéos montrant des centaines de Juifs iraniens participant à ces rassemblements, avec des discours de rabbins contraints de condamner « le régime sioniste ».

Le Qatar entretient ouvertement des liens étroits avec les pays occidentaux, y compris les États-Unis. Parallèlement, il soutient le Hamas, matériellement et politiquement, ce qui a permis à ce dernier d’établir un bureau politique à Doha, où le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh et ses associés vivent dans le luxe.

Le Qatar a réussi à tirer parti de son soutien au Hamas pour s’immiscer en tant que principal intermédiaire dans les négociations avec Israël visant à obtenir la libération des plus de deux cent quarante otages enlevés par le groupe terroriste le 7 octobre. Après ces négociations, le Hamas a libéré cent cinq otages et Israël a libéré deux cent quarante prisonniers terroristes du Hamas. Le sort des plus de cent otages toujours captifs est incertain.

Le Qatar a généralement évité de sérieuses critiques de la part des États-Unis car il héberge sa 6e flotte. Le 16 octobre cependant, un groupe bipartite de cent treize législateurs américains a adressé une lettre au président Joe Biden pour lui demander de faire pression sur les pays qui soutiennent le Hamas, y compris le Qatar. Rien n’indique que les États-Unis soient prêts à faire de sérieuses exigences au Qatar, qui a placé sur son sol d’importants investissements. Pendant ce temps, le Qatar reste un fournisseur clé d’antisémitisme et d’invectives anti-israéliennes dans tout le Moyen-Orient et au-delà via son puissant média, Al Jazeera.

En outre, le Qatar est devenu le principal donateur – 4,7 milliards de dollars – du Who’s Who des universités d’élite américaines, depuis le lendemain du 11 Septembre. Le fait que, dans les semaines et les mois qui ont suivi le 7 octobre, nombre de ces campus aient été le théâtre de rassemblements pro-Hamas teintés d’antisémitisme ne peut être écarté comme simple coïncidence.

3 - LES NATIONS UNIES : GUTERRES, ALBANESE, ALSALEM ET UNRWA

L’Organisation des Nations unies est née des ruines de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah avec la détermination que le monde protège la dignité et les droits de chaque personne. Sa Déclaration des droits de l’homme de 1948 établit toujours la norme de ce que devraient être les droits et libertés de tous les êtres humains. Les massacres de masse, viols, kidnappings et prises d’otages perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023 ont terni la réputation des Nations unies, car ses dirigeants et ses principales agences n’ont pas condamné inconditionnellement les crimes contre l’humanité, ni défendu les victimes israéliennes.

Immédiatement après le 7 octobre, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré qu’« il est important de reconnaître également que les attaques du Hamas ne se sont pas produites par hasard », alléguant « 56 ans d’occupation suffocante » subie par les Palestiniens, et ajoutant que les massacres du Hamas « ... ne justifiaient pas la punition collective infligée au peuple palestinien ». Il a fallu soixante-dix jours à António Guterres avant qu’il ne regarde les 43 minutes de vidéo prises par les hommes armés du Hamas de leurs crimes horribles contre les Israéliens. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a rétorqué : « Il n’y a pas de place pour une approche impartiale. Le Hamas doit être rayé de la surface de la terre. »

La principale pourfendeuse d’Israël à l’ONU n’est jamais à court de mots dans sa croisade actuelle pour diaboliser Israël. Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, a une sordide histoire de comportement anti-Israël, y compris son soutien aux terroristes palestiniens en tant que « défenseurs des droits de l’homme ». Elle justifie les missiles visant des civils israéliens et met le Hamas sur le même plan moral que les Juifs qui ont combattu les nazis lors du soulèvement du ghetto de Varsovie pendant la Shoah. À présent, cette diplomate apologiste du terrorisme dénie à Israël le droit de se défendre contre le terrorisme palestinien. Sa sentence : « Israël ne peut pas revendiquer le droit de légitime défense contre une menace qui émane d’un territoire qu’il occupe, d’un territoire qui est sous occupation belligérante. »

« Le meurtre de soldats, c’est, franchement, c’est une tragédie, mais ce n’est pas un crime », a-t-elle déclaré ultérieurement.

Malgré les appels du Centre Wiesenthal et d’autres organisations, Reem Alsalem a refusé de se prononcer sur le sort des femmes israéliennes abusées sexuellement au cours du massacre du Hamas et pendant leur captivité, qualifiant ces faits de « désinformation ». Les déclarations d’Alsalem, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles, sont révélatrices du parti pris anti-Israël de nombreuses agences des Nations unies. Cette native de Jordanie débite certaines des diffamations les plus farfelues contre l’État juif. Elle a accusé l’armée israélienne de « nouvelles attaques terrifiantes contre la dignité des femmes, attaques qui font partie de la campagne génocidaire d’Israël ». Elle allègue qu’Israël mène « une attaque contre les droits reproductifs des femmes palestiniennes » et affirme que les Israéliens sont responsables du manque de produits d’hygiène à Gaza et qu’ils imposent des mesures destinées à empêcher les femmes palestiniennes de procréer.

Dans le même ordre d’idées, Pramila Jayapal, représentante des États-Unis et présidente du Caucus progressiste du Congrès américain, déjà sous le feu des membres de son propre parti parce qu’elle a qualifié Israël d’« État raciste », a provoqué une condamnation internationale après sa déclaration sur CNN : interrogée par une journaliste sur les viols de femmes israéliennes par le Hamas en tant qu’arme de guerre, Jayapal a appelé à « une approche équilibrée » et parlé de la souffrance des Palestiniens. La journaliste et les téléspectateurs n’en croyaient pas leurs oreilles. Les femmes de confession juive étaient furieuses et profondément troublées. Mais la plupart des ONG féminines sont restées silencieuses.

La liste des agences de l’ONU, y compris l’Unicef, responsables de la protection des innocents, n’a rien fait pour alléger ou même valider la souffrance et la mort d’Israéliens. L’UNRWA est l’une des agences de l’ONU qui se consacre exclusivement aux Palestiniens. Le Centre Wiesenthal a demandé instamment aux États-Unis d’inciter les pays donateurs à se joindre à d’autres pays donateurs et à démanteler l’UNRWA parce qu’il continue d’inculquer à des générations d’enfants palestiniens la diabolisation et la délégitimation d’Israël et des Israéliens.

L’incursion d’Israël à Gaza a confirmé ce que les critiques croient depuis longtemps – que le personnel de l’UNRWA est truffé d’agents et de partisans du Hamas qui se sont appropriés des installations de l’UNRWA pour entreposer des arsenaux d’armes et lancer des missiles visant les Israéliens.

4 - LE COMITÉ INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE (CICR)

La Croix-Rouge internationale continue d’afficher son parti pris anti-Israël. Les Israéliens attendaient du CICR qu’il joue un rôle de premier plan dans l’exigence de preuves de vie des deux cent quarante otages enlevés et détenus par le Hamas.

Mais la Croix-Rouge n’est apparue que lorsque des otages israéliens ont été échangés contre des terroristes du Hamas incarcérés en Israël.

Cette organisation internationale, prétendument neutre, est tout sauf cela sur le réseau social X, ex-Twitter. Parmi les tweets publiés sur les comptes du CICR, plus de 75 % critiquaient Israël, tandis que seulement 7 % s’en prenaient au Hamas. « La Croix-Rouge prétend être neutre, mais ses déclarations publiques ne le sont pas du tout », accusait Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch. « La plus grande organisation humanitaire au monde ne respecte pas ses principes fondamentaux de neutralité... Au lieu de cela, la Croix-Rouge et ses dirigeants ont promu à plusieurs reprises l’idée qu’Israël est responsable d’une guerre, qui a en fait été lancée par le Hamas. » À ce jour, le CICR n’a pas condamné explicitement le Hamas pour ses attaques barbares contre des Israéliens.

5 - LE DIRECTEUR EXÉCUTIF DU CONSEIL DES RELATIONS AMÉRICANO-ISLAMIQUES (CAIR), NIHAD AWAD

Le CAIR (Council on American-Islamic Relations) se présente comme le principal groupe musulman de défense des droits civiques aux États-Unis. Son avis est sollicité par la Maison-Blanche et le département d’État. Plus tôt cette année, il a été répertorié comme un partenaire de confiance dans la stratégie de lutte contre l’antisémitisme du président Biden. Mais, par le passé, le CAIR a également été une source d’antisémitisme pur et simple. En 2021, le Centre Wiesenthal l’a catalogué en huitième position de ses Top Ten antisémites. Aujourd’hui, les commentaires choquants de son directeur exécutif national à la suite du 7 octobre ont suscité la condamnation de la Maison-Blanche. Lors d’une convention des American Muslims for Palestine, Awad a déclaré qu’il était « heureux de voir » le peuple de Gaza « briser le siège », le 7 octobre, lorsque le Hamas a attaqué Israël et assassiné de sang-froid mille deux cents Israéliens. Il a également décrit Gaza comme « un camp de concentration en plein air ».

« Nous condamnons ces déclarations choquantes et antisémites avec la plus grande fermeté », a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Andrew Bates, ajoutant : « Les atrocités commises ce jour-là choquent la conscience, c’est pourquoi nous ne pourrons jamais oublier la douleur que le Hamas a causée à tant d’innocents. » Par le passé, Awad a accusé l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) d’acheter des politiciens américains corrompus. « Nous devons libérer tant de gens des chaînes de l’AIPAC et de ses affiliés qui ont vendu l’âme de l’Amérique », a-t-il affirmé.

6 - DES RESPONSABLES DE PRESTIGIEUSES ÉCOLES AMÉRICAINES LÉGITIMENT LES APPELS AU GÉNOCIDE CONTRE LE PEUPLE JUIF

En décembre, les présidentes de trois écoles d’élite américaines ont tergiversé lorsqu’on leur a demandé, lors d’audiences au Congrès, si les appels au génocide d’Israël contredisaient les codes de conduite de l’université de Harvard, du Massachusetts Institute of Technology et de l’université de Pennsylvanie. Toutes trois ont dit que cela dépendait « du contexte ». Liz Magill, de Pennsylvanie, a été immédiatement contestée par la représentante de l’État de New York Elise Stefanik (Parti républicain). « Le contexte ? Ce n’est pas de l’intimidation ou du harcèlement ? C’est la question à laquelle il est le plus facile de répondre par l’affirmative, madame Magill. »

Répondant à la même question, la présidente de Harvard, Claudine Gay, a déclaré : « Ce n’est que lorsque la parole se mêle à la conduite que nous agissons. » Quant à la présidente du MIT, Sally Kornbluth, elle a indiqué qu’un tel langage ne ferait l’objet d’une « enquête en tant que harcèlement que s’il était intrusif et grave ».

Harvard avait déjà fait l’objet de critiques cinglantes parce que sa présidente avait attendu plusieurs jours avant de condamner les massacres du Hamas du 7 octobre. Pendant ce temps, une large coalition de dizaines de groupes d’étudiants de Harvard dénonçaient Israël. En ce qui concerne les mesures disciplinaires prises à l’encontre de ceux qui se livrent à l’antisémitisme, Jonathan Frieden, un étudiant juif en droit à Harvard, a déclaré : « Lorsqu’ils répondent, si tant est qu’ils le fassent, leurs réponses sont absurdes, comme : ‘‘Nous sommes conscients de la situation’’. »

L’université de Pennsylvanie est soumise à une enquête du gouvernement fédéral pour avoir pris part à un festival de « littérature » palestinien controversé. Harvard fait également l’objet d’une enquête après qu’un étudiant israélien a été battu à plusieurs reprises lors d’une manifestation pro-Hamas après le 7 octobre. Ce qui inquiète peut-être le plus ces présidentes d’écoles, ce sont les millions de dollars de promesses de dons qui ont été annulées par d’anciens élèves et d’autres donateurs – furieux que les universités ne fassent pas grand-chose pour mettre fin à l’intimidation et au harcèlement d’étudiants juifs et aux attaques contre des symboles juifs, comme les menorahs de Hanoukka.

Une enquête menée plus tôt cette année par JOC (Jewish on Campus), avec le soutien du Congrès juif mondial, a révélé que sur trois mille étudiants interrogés – seule la moitié d’entre eux étant de confession juive –, 48 % ont été personnellement victimes de vandalisme. 43 % ont été confrontés à des théories du complot, et plus de 20 % ont entendu ou ont fait l’objet de souhaits de génocide contre les Juifs. 84 % des étudiants de confession juive considéraient l’antisémitisme sur les campus comme une menace majeure aux États-Unis, tandis que 64 % des étudiants non juifs interrogés étaient d’accord.

7 - SÉMINAIRES PRO-PALESTINIENS DANS LES ÉCOLES POUR ENDOCTRINER LES ÉLÈVES

En décembre, de nombreux « éducateurs » d’écoles primaires du district scolaire unifié d’Oakland, en Californie, ont organisé un séminaire pro-palestinien non autorisé, peu de temps après que le syndicat d’enseignants du district ait condamné Israël en tant qu’État « d’apartheid ». Une présentation pour des élèves de différents niveaux scolaires a été faite par l’Association de l’éducation d’Oakland, avec la contribution de plusieurs groupes pro-palestiniens. Plus tôt, le syndicat des enseignants avait exigé la fin de « l’occupation de la Palestine », prétextant que la responsabilité de la guerre actuelle du Hamas provenait pour une grande part de la faute du gouvernement israélien « d’apartheid ». Kyla Johnson-Trammel, surintendante de l’école d’Oakland, a exprimé sa désapprobation de ce séminaire : « Nos écoles sont des sanctuaires pour l’apprentissage, et je suis profondément déçue par les documents nuisibles et clivants qui circulent et qui sont présentés comme factuels. »

À Manhattan, une enseignante de maternelle a répandu la haine anti-Israël auprès des plus jeunes élèves de la ville. Elle a proposé aux parents et aux enseignants des conseils pour endoctriner les enfants, selon le New York Post : Siriana Abboud, 29 ans, enseignante au département de l’Éducation de la ville, propose des guides sur les réseaux sociaux sur la façon de parler aux enfants de 4 ans « de l’usurpation des terres, des déplacements de population et du nettoyage ethnique ».

Une école à charte [un type d’école publique, ndlr] de Los Angeles a suscité la controverse dans la synagogue où elle est hébergée, après que des enseignants de première année ont donné des cours sur « le génocide de la Palestine », annonçant des mesures pour « réparer ce mal ». Deux enseignants ont été renvoyés et le directeur a été mis en congé de l’école à charte Citizens of the World d’East Valley.

Le livre A Little Piece Of Ground d’Elizabeth Laird a été inclus dans le programme d’anglais de sixième année à Newark, dans le New Jersey. Cet ouvrage, destiné aux jeunes adultes, est accusé de promouvoir la propagande anti-israélienne et de transmettre une vision biaisée d’Israël à des enfants impressionnables. Selon la description d’Amazon, A Little Piece Of Ground « explore le coût humain de l’occupation des terres palestiniennes à travers les yeux d’un jeune garçon ». Les critiques reprochent au livre de dépeindre les Palestiniens comme des victimes et les Israéliens comme des oppresseurs hostiles.

Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, les incidents antisémites dans les écoles secondaires britanniques ont triplé au cours de ces cinq dernières années. Selon le Jewish Chronicle, soixante-seize des plus de mille incidents étaient si graves qu’ils ont été signalés à la police. Or, seulement 5 % des écoles britanniques ont des protocoles pour faire face à l’antisémitisme. Dans deux cas, des enseignants de confession juive ont démissionné de leur poste plutôt que de subir des insultes antisémites de la part d’étudiants.

8 - DE TIKTOK À TELEGRAM – CLOAQUES DE HAINE, DE TERRORISME ET DE COMPLOTS ANTISÉMITES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Déjà un facteur important dans la montée de la haine antisémite aux États-Unis et à l’étranger, la haine des Juifs en ligne est devenue incontrôlable sur les réseaux sociaux depuis le 7 octobre. Telegram est la première des principales plateformes Internet à fournir des milliers de liens vers des tutoriels sur le terrorisme ciblant les civils israéliens, promouvant l’antisémitisme et les infâmes théories du complot. Plusieurs chaînes Telegram d’extrême droite cherchent à unir les antisémites de gauche et de droite pour créer un nouveau véhicule puissant visant à répandre leur haine.

Très populaire auprès des jeunes, TikTok compte parmi ses abonnés près de la moitié de la population américaine. Les mèmes antisémites sur TikTok, qui présentent souvent des stéréotypes faciaux laids autrefois popularisés par les ministères de la propagande de l’Allemagne nazie et de l’Union soviétique, sont souvent accompagnés de musique juive.

Des employés juifs et israéliens de cette plateforme de réseaux sociaux, contrôlée par le gouvernement communiste chinois, se sont plaints de son environnement de plus en plus hostile. Harcèlement et attaques personnelles y font florès depuis la folie meurtrière du Hamas du 7 octobre. Actuellement, la Chine soutient le Hamas. De plus, bien que TikTok ait des modérateurs qui vérifient les contenus répréhensibles, la plupart d’entre eux sont anti-Israël, et plus d’un a même encouragé les internautes à soumettre du matériel anti-Israël.

En novembre, TikTok a publié une vidéo d’un utilisateur qui lisait des extraits de la Lettre à l’Amérique d’Oussama ben Laden dans laquelle le terroriste par excellence justifiait le meurtre de près de trois mille Américains. Il y citait le soutien de l’Amérique à Israël et « l’occupation » de la « Palestine ». « La création et le maintien d’Israël sont l’un des plus grands crimes, et vous êtes les chefs de ses criminels... La création d’Israël est un crime qui doit être effacé », écrivait Ben Laden. Il est très choquant de constater que cette lettre a été lue par 15 millions de personnes, dont beaucoup disent que Ben Laden – le terroriste qui a mené al-Qaïda dans sa folie meurtrière sur le propre territoire des États-Unis – leur a « enfin ouvert les yeux ».

9 - HUMAN RIGHTS WATCH

Human Rights Watch (HRW) poursuit agressivement un programme anti-Israël depuis des années. À l’été 2023, cette ONG a porté son animosité à un niveau de bassesse jamais atteint en accusant l’État juif de « tirer sur des enfants palestiniens », oubliant commodément de préciser que la plupart de ces « enfants » étaient des adolescents lourdement armés qui se livraient à des actes de terrorisme meurtriers. Avec le début de la guerre à Gaza, ce groupe autrefois crédible a fait valoir que les États-Unis risquaient de se rendre complices de crimes de guerre en fournissant des armes et une couverture diplomatique à Israël. C’est ce qu’a déclaré le directeur de HRW, Louis Charbonneau, après que les États-Unis ont opposé leur véto à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, ce qui aurait donné au Hamas l’occasion de se réarmer, de se regrouper et de planifier de nouvelles attaques contre Israël.

Récemment, Human Rights Watch a lancé une autre accusation sinistre contre Israël, à savoir que l’État juif affamait systématiquement les Palestiniens de Gaza en ne permettant pas à l’aide humanitaire d’atteindre la population. La chaîne qatarie Al Jazeera s’est empressée de diffuser cette diffamation antisémite et anti-israélienne via son vaste réseau mondial.

La vérité est tout autre. L’aide humanitaire à Gaza est immédiatement usurpée par le Hamas, laissant les civils mendier, emprunter ou voler de la nourriture et du carburant. On peut voir des images de jeunes Gazaouis affrontant des hommes armés du Hamas avec des pierres alors qu’une nouvelle cargaison destinée au peuple est volée. D’autres images montrent des jeunes jetant une partie des cargaisons d’un camion de déménagement.

Israël et le peuple juif doivent faire face à de tels mensonges monstrueux et à de tels menteurs monstrueux. Toutes ces souffrances doivent être imputées au Hamas, pas à Israël. Ce sont eux qui retiennent les otages. Ce sont eux qui ont perpétré par milliers les massacres du 7 octobre dans le sud d’Israël. HRW a vendu son âme il y a bien longtemps. Le mois dernier, l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient a divulgué un document publié par le gouvernement qatari qui affirmait que le régime du Qatar avait versé 3 millions d’euros à HRW. Ses membres connaissent leurs priorités : diaboliser l’État juif avec des calomnies ; et dépeindre les Israéliens comme des bêtes inhumaines. HRW et Al Jazeera, quelle équipe !

10 - MANIFESTANTS PRO-HAMAS DANS LE MONDE ENTIER : INTIMIDER LES JUIFS ET GÉNÉRALISER L’IGNOBLE ANTISÉMITISME

Des manifestants anti-Israël ont traité les partisans de l’État juif de « porcs » et scandé « Gazez les Juifs » lors de rassemblements pro-Hamas à travers le monde. De nombreux rassemblements pro-palestiniens organisés aux États-Unis et ailleurs visent autant à intimider les Juifs et à les éliminer de la place publique qu’à soutenir les Palestiniens. Le slogan tristement populaire « Du fleuve à la mer » apparaissait sur des banderoles et était scandé par les manifestants – un appel ouvert à la destruction de l’État d’Israël.

Des manifestants pro-palestiniens ont perturbé les audiences du Congrès et le défilé annuel de Thanksgiving de Macy’s, et tenté de parasiter la cérémonie annuelle d’illumination du sapin de Noël au Rockefeller Center de New York. On a vu des manifestants brandir des pancartes portant des croix gammées et comparant l’armée israélienne aux nazis. À Brooklyn, un affrontement chaotique entre manifestants pro-Hamas et la police s’est terminé par l’arrestation de dix-neuf adultes et trois mineurs.

En Californie, Paul Kessler, 69 ans, est mort des suites de blessures subies lors d’une dispute avec un professeur pro-palestinien qui l’avait agressé. À Philadelphie, des centaines de manifestants pro-palestiniens se sont frayé un chemin dans les rues jusqu’à un restaurant casher, « Goldie’s », en criant : « Goldie, Goldie, tu ne peux pas te cacher, nous t’accusons de génocide. » Ils ont affiché des slogans pro-palestiniens sur les portes du restaurant.

À l’autre bout du monde, à Sydney, en Australie, Chris Minns, Premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud, a présenté ses excuses à la communauté juive parce que ses membres étaient sous le choc d’une manifestation pro-Hamas où l’on pouvait entendre des slogans tels que « Gazez les Juifs » et « Allez vous faire foutre ». M. Minns a déclaré que son gouvernement local avait tenté de « créer un lieu et un espace » pour que les Juifs puissent pleurer les victimes des attentats du 7 octobre en Israël, à l’extérieur du célèbre Opéra de Sydney, qui a été illuminé aux couleurs du drapeau israélien. Mais l’extérieur de l’Opéra a été envahi par des gens qui proféraient des épithètes racistes et haineuses. Un millier de manifestants pro-Hamas a organisé une cérémonie au cours de laquelle un drapeau israélien a été brûlé et des fusées éclairantes tirées.

À Londres, au moins vingt-neuf manifestants ont été arrêtés pour des infractions allant de l’incitation à la haine raciale au trouble à l’ordre public aggravé par le racisme, lors de manifestations massives pro-Hamas qui ciblaient souvent des quartiers juifs.

Au milieu de manifestations en cours dans les rues du Chili, le président Gabriel Boric a rappelé l’ambassadeur d’Israël et condamné l’État juif pour « violations du droit humanitaire international commises par Israël lors des récentes opérations militaires menées dans la bande de Gaza ». On estime à un demi-million le nombre de Palestiniens vivant au Chili, dont beaucoup sont de troisième, quatrième et cinquième générations.