Le 30 décembre 2023

1 - LE HAMAS
Le 7 octobre, des milliers de terroristes du Hamas envahissent le sud d’Israël.

Ils assassinent brutalement mille deux cents Israéliens – hommes, femmes et enfants, dont des nourrissons. Ils violent des femmes en masse, kidnappent et prennent en otage plus de deux cent quarante personnes qu’ils détiennent dans des tunnels souterrains, certains depuis plus de deux mois. Le niveau de brutalité, incluant décapitations et mutilations, fait du 7 octobre 2023 la pire atrocité perpétrée contre le peuple juif depuis la Shoah.

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Paris, le 15 décembre 2023

« Depuis l’attentat terroriste meurtrier du 7 octobre perpétré par le Hamas dans le sud d’Israël, non moins de mille huit cents incidents antisémites ont été dénombrés en France. Bien qu’un nombre record d’auteurs d’agressions aient été identifiés, la plupart sont toujours en liberté. Dans plusieurs cas, les actes et les menaces de violence sont dirigés contre des femmes », indiquait le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels. Quelques exemples :

1) En novembre, une femme d’une trentaine d’années a été poignardée à l’abdomen devant son domicile lyonnais. Une croix gammée avait été tracée à côté de sa mezouzah (la petite boîte à prières habituellement attachée au montant de la porte d’une maison juive). Son agresseur est toujours en fuite. La police présume que l’acte est lié au conflit entre Israël et le Hamas.

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Rome, le 6 décembre 2023

Hier, le 5 décembre, Rome a accueilli un rassemblement sous la bannière ‘‘Non à l’antisémitisme, non au terrorisme’’ sur la Piazza del Popolo, organisé par l’Union des communautés juives italiennes (UCEI) et la Communauté juive de Rome.

Le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, se réjouit du large consensus des institutions italiennes et de l’opinion publique : « Ce rassemblement a célébré Israël, les Juifs et le judaïsme, le droit d’exister, de défendre le peuple et l’État, la dignité des femmes, des enfants, des personnes âgées... tous ceux qui ont été kidnappés ou tués, victimes de l’attaque terroriste odieuse perpétrée par le Hamas le 7 octobre. »

Sur les pancartes, on pouvait lire, entre autres : « Voici à quoi ressemble un rassemblement pacifique » (en référence aux émeutiers pro-palestiniens masqués du monde entier), « La vie des femmes juives compte » (un message clair adressé aux féministes demeurées silencieuses face aux viols et aux meurtres massifs de femmes et de filles israéliennes du 7 octobre) et « Libérez tous les otages israéliens » avec des photos des personnes kidnappées.

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Paris et Rome, le 6 décembre 2023

Le Centre Wiesenthal se dit horrifié par le titre choisi par Francesca Albanese, rapporteur spécial de l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, pour son nouveau livre : J’Accuse, sous-titré « Les attentats du 7 octobre, le Hamas, le terrorisme, Israël, l’apartheid en Palestine et la guerre ».

Bien qu’il ne soit aujourd’hui publié qu’en italien, il risque de devenir un best-seller pour le camp anti-Israël, antisioniste et antisémite à travers le monde. M^me Albanese s’est exprimée à plusieurs reprises, au nom de l’ONU, contre Israël. Sur le site italien d’Amazon, elle affirme qu’« un apartheid et une occupation néocoloniale avec des milliers de victimes ne font pas de doute », alimentant le récit du terrorisme génocidaire sous la bannière « Israël a eu ce qu’elle méritait » !

Le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, relève que J’Accuse... ! est le titre d’une lettre ouverte du romancier Émile Zola publiée dans le journal L’Aurore en 1898. Il accusait le gouvernement français d’antisémitisme contre le capitaine juif Alfred Dreyfus, condamné pour trahison, sur la base d’accusations forgées de toutes pièces. Depuis, J’Accuse est devenu une « marque de fabrique » pour dénoncer l’antisémitisme.

J’Accuse, le livre de Francesca Albanese, et l’article d’Émile Zola.

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Paris, le 4 décembre 2023

Au matin du samedi 2 décembre, un meurtre a été commis à côté de la tour Eiffel, en plein centre de Paris.

L’assaillant a brandi un couteau et un marteau aux cris de Allahou akbar, tuant un jeune touriste germano-philippin et blessant deux hommes âgés, l’un français, l’autre britannique.

L’agresseur était déjà connu des forces de l’ordre. Né en France en 1997 de parents iraniens, il a été identifié comme « instable et très influençable » en 2016, lorsqu’il a été arrêté pour son intention apparente de commettre un attentat terroriste. Le ministre français de la Santé, Aurélien Rousseau, a déclaré qu’avant l’attaque meurtrière de samedi, le suspect était surveillé pour « troubles psychiatriques très importants ».

Interrogé après son arrestation, le terroriste aurait déclaré à la police qu’il « ne pouvait plus supporter de voir mourir des musulmans, tant en Afghanistan qu’en Palestine ».

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