Paris, le 21 octobre 2021
Dans une lettre adressée à Jean-François Decaux, le codirecteur général du groupe JCDecaux qui réside au Royaume-Uni, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, lui relatait ses conversations avec l’avocat général de JCDecaux à Paris concernant « le sabotage et la violation de vos panneaux d’affichage sur les arrêts d’autobus en France. Des mesures ont été prises contre la vague d’affiches ‘‘Boycott Israël’’, qui auraient été placées par un groupe pro-Hamas ».
La lettre se poursuivait en ces termes : « Ces attaques haineuses se perpétuent sur les panneaux d’affichage de JCDecaux aux arrêts d’autobus de Londres. »
Le Centre priait instamment le groupe « de déposer une plainte auprès de la police métropolitaine de Londres pour intenter des poursuites judiciaires contre ces contrevenants ».
« Nous proposons également que JCDecaux adopte la définition de l’antisémitisme de l’IHRA (Alliance Internationale pour la mémoire de l’Holocauste), avalisée par des États, des municipalités, des clubs sportifs, des entreprises, etc. Ce serait un message clair aux fomenteurs de haine pour qu’ils renoncent à squatter votre infrastructure publicitaire et qu’ils cessent de porter atteinte à la réputation de votre entreprise », concluait Shimon Samuels.
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« Ma cause était la justice, non la vengeance. Mon travail est pour un lendemain meilleur et un avenir plus sûr pour nos enfants et nos petits-enfants. » (Simon Wiesenthal, 1908-2005)