Communiqués de presse 2020
« Qui commence par être intolérant peut finir par devenir un criminel. »
Paris, le 21 février 2020
Dans une lettre adressée au secrétaire d’État britannique à l’Éducation, Gavin Williamson, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, le félicitait pour la reconduction de ses fonctions, mais l’avertissait d’un grave danger qui menace aujourd’hui le système éducatif britannique.
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Dernières nouvelles : la directrice générale de l'Unesco s'est engagée à discuter cette situation sérieuse avec le représentant de l'Iran, bien que la tombe d'Esther et Mardochée ne soit pas inscrite au Patrimoine mondial. Le Centre Simon Wiesenthal suivra les développements de cette affaire.
« Curieusement, un nouvel Haman dirige aujourd’hui l’Iran dans la terreur… Si cette pernicieuse menace persiste, il s’agira de suspendre l’adhésion de Téhéran et de Ramallah à l’Unesco, au motif de violation de la charte de l’Organisation. »
Paris, le 20 février 2020
Dans une lettre adressée à la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, l’appelait à « invoquer le mandat de l’Unesco stipulant que les sites d’importance universelle doivent être protégés en temps de conflit, ce qui est le cas aujourd’hui en Iran : le régime menace de détruire la tombe d’Esther et Mardochée à Hamadan. Or, c’est un sanctuaire historique vénéré et par les juifs et par les chrétiens ».
« En 2019, nous avons réalisé 107 interventions dont 36 (34 %) ont entraîné un changement positif. Nous espérons poursuivre sur cette lancée. »
Paris, le 18 février 2020
Compte tenu d’un antisémitisme en recrudescence et toujours plus violent, nous intervenons là où aucune autre organisation juive ne s’implique. Ceci permet d’éviter des initiatives à double emploi. Par exemple, parce que nous sommes les seuls représentants accrédités auprès du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, nous y prenons la parole au nom du judaïsme contre la constante usurpation de l’identité juive. Cet enjeu est d’autant plus vital depuis que les États-Unis et Israël ont quitté l’Unesco.
Le Centre Simon Wiesenthal participe à des rassemblements : à Paris, contre la résurgence de l’antisémitisme ;
à l’ONU à Genève, contre la démonisation d’Israël.
En nous concentrant sur cet antisémitisme international et institutionnel, il nous arrive souvent de déceler « des trous dans le gruyère », primordiaux mais qui passent inaperçus.
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Éditorial de Shimon Samuels publié en anglais dans The Jerusalem Post
le 16 février 2020
https://www.jpost.com/Opinion/Churchills-definition-of-Belgium-A-manufactured-country-617734
C’est au motif d’‘‘usure’’ que le duc de Brabant a déporté les Juifs d’Anvers en 1261. Il avait réclamé leur expulsion ou leur anéantissement.
Sir Winston Churchill, 1941 (photo Biblioarchives/Libraryarchives/Flickr).
Au moment où la Belgique mène une campagne du Conseil de sécurité des Nations unies contre Israël, tandis qu’au même moment à Jérusalem le Forum sur l’Holocauste pleure les Juifs morts il y a soixante-quinze ans, cette définition de Winston Churchill peut paraître éminemment pertinente :
Lire la suite : Churchill définit la Belgique comme ‘‘un pays...
« L’année dernière, votre chargé d’affaires au Caire a fermé le stand américain sur la base de votre rapport… Nous vous demandons de signifier clairement aux autorités qu’il n’y aura pas de stand américain en 2021 si le Salon n’y éradique pas la haine. »
Paris, le 2 février 2020
Dans une lettre adressée à l’ambassadeur des États-Unis en Égypte, Jonathan Cohen, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui indiquait que « nous surveillons
chaque année les stands de six salons du livre arabes pour y déceler toute incitation à la haine et à la violence. Nous adressons nos conclusions à la Foire du livre de Francfort, qui prend les mesures qui s’imposent pour dénoncer et bannir ceux qui contreviennent au contrat qui les lie avec Francfort ».
La lettre rappelait que, « l’année dernière, le chargé d’affaires américain au Caire, Thomas H. Goldberger, avait réagi à notre rapport sur les contenus antisémites exposés au Salon. Il nous avait répondu en ces termes : ‘‘Dès réception de votre lettre, j’ai immédiatement contacté le gouvernement égyptien, par téléphone et par écrit, pour
protester contre la présence d’ouvrages antisémites sur le Salon et pour exiger que des mesures soient aussitôt prises pour retirer ces ouvrages… J’ai aussi donné ordre à mon personnel de fermer le stand de l’ambassade, et nous ne le rouvrirons pas… Et j’ai porté cette question à l’attention du Département d’État’’. »