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Communiqués de presse 2019

« Le centre de loisirs JugendErholungsWerk de Hambourg organise des colonies de vacances… Si votre logo est ‘‘JEW HH’’, il risque d’envoyer un mauvais message aux enfants ‘‘réfugiés’’ et aux familles au sein desquelles l’antisémitisme est déjà un facteur bien connu. »

Paris, le 4 août 2019

Dans une lettre adressée à Ulrike Kutsch et Carsten Wode, directeurs généraux de JugendErholungsWerk Hamburg e.V. (JEW), un centre de loisirs pour jeunes, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, leur signalait qu’« un de nos membres allemands a attiré notre attention sur un élément de vos colonies de vacances qui le dérangeait : il semblerait que vos raquettes de ping-pong portent les lettres ‘‘JEW HH’’… Il estime que ce genre d’inscription est antisémite et même passible de poursuites judiciaires en vertu du droit allemand ».

La lettre se poursuivait en ces termes : « Quand notre membre a interpellé un responsable du camp, ce dernier lui a expliqué qu’il s’agissait d’une abréviation de l’organisation qui gère le camp : ‘‘JugendErholungsWerk Hansestadt Hamburg’’ = ‘‘JEW HH’’. »

M. Samuels indiquait qu’« à la lecture du site de votre organisation, <https://www.jugenderholungswerk.de/>, et du résumé figurant sur le site Web des services à la jeunesse, <jugendserver-hamburg.de/?aid=631>, on est frappé à première vue par la formulation : respectivement, ‘‘Chaque année, avec la JEW, plus de 1 200 enfants de tous les coins de Hambourg partent en vacances’’ et ‘‘La JEW organise des colonies de vacances pour enfants’’… » (traduit de l’allemand)

M. Samuels ajoutait que « votre programme pour les enfants est louable, et en particulier ce que vous faites pour la protection des enfants réfugiés… Cependant, nous ne trouvons nulle part sur votre site les acronymes ‘‘JEW’’ et ‘’HH’’ accolés, ‘’HH’’ faisant penser à ‘‘Heil Hitler’’… Nous vous prions donc de nous confirmer que cette formule, qui figure sur vos raquettes de ping-pong, est bien de votre fait. Car il se pourrait que l’extrême droite ait exploité votre logo... »

« … Et même si votre logo est bien ‘‘JEW HH’’, il risque d’envoyer un mauvais message aux enfants ‘‘réfugiés’’ et aux familles au sein desquelles l’antisémitisme est déjà un facteur bien connu », concluait M. Samuels.

Paris, le 1er août 2019

Le président de la Coalition européenne des villes contre le racisme (ECCAR), Benedetto Zacchiroli, a pris sans tarder des mesures à la suite de la protestation du directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, et de l’appel de ce dernier pour qu’un membre antisémite notoire du conseil municipal de Montpellier soit destitué de ses fonctions.

M. Zacchiroli a écrit à Philippe Saurel, maire de Montpellier – ville qui fait partie des 158 municipalités membres de l’ECCAR – pour appuyer pleinement les mesures à prendre contre Djamel Boumaaz, un de ses conseillers municipaux, dont le comportement néo-nazi et les déclarations haineuses sont de notoriété publique.

« Étant donné que Djamel Boumaaz a été élu par une minorité d’électeurs » [il avait été membre du Front national, parti d’extrême droite] … « le maire ne peut prendre aucune mesure contre lui [mesures demandées par M. Samuels] », soulignait M. Zacchiroli. Mais il proposait d’entreprendre d’autres actions « à Nancy, le 3 octobre prochain, à l’occasion de la première réunion des villes françaises inclusives ».

« En tant que partenaires officiels de la Coalition européenne des villes contre le racisme (ECCAR), nous invitons cette dernière à dresser une liste de surveillance des bigots racistes notoires qui occupent des fonctions municipales ou des plateformes publiques. »Paris, le 25 juillet 2019

Paris, le 25 juillet 2019

Dans une lettre adressée à Benedetto Zacchiroli, président des 158 municipalités membres de la Coalition européenne des villes contre le racisme (ECCAR), le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, attirait son attention sur le comportement de Djamel Boumaaz, un élu du conseil municipal de Montpellier (Hérault) apparemment sous l’étiquette Rassemblement national (ex-Front national).

Éditorial de Shimon Samuels publié en anglais dans The Jerusalem Post
le 16 juillet 2019
https://www.jpost.com/Opinion/The-86th-victim-595882

Une conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme doit s’ouvrir à Buenos Aires

Pour le 25e anniversaire de l’attentat contre le centre juif Amia, perpétré à Buenos Aires, en Argentine, le président Mauricio Macri organise une conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme.

Cette conférence rendra hommage aux 85 personnes assassinées et aux plus de 300 blessés de ce 18 juillet 1994. Mais par-dessus les débats planera le spectre de la 86e victime, un de mes amis intimes, le procureur Alberto Nisman, tué par balle au petit matin du 18 janvier 2015.

Ce matin-là, Alberto Nisman devait présenter les conclusions de sa longue enquête sur l’atrocité d’Amia devant le Congrès argentin.

« Un chef du Hamas, Fathi Hammad, appelle les Palestiniens vivant à l’étranger à pourchasser et massacrer les Juifs. »

« En ce 25e anniversaire de l’attentat de Buenos Aires contre le centre juif Amia, perpétré à l’instigation du Hezbollah iranien et qui a fait 85 morts et plus de 300 blessés, le Hamas et le Hezbollah doivent être interdits de séjour à l’échelle planétaire, au motif d’intention génocidaire. Faute de quoi, tous les islamistes d’Europe et d’Amérique répondront à l’appel au martyre djihadiste », concluait M. Samuels.

Paris, le 14 juillet 2019

Dans un discours public prononcé vendredi 12 juillet, un chef du Hamas, Fathi Hammad, appelait « tous les Palestiniens vivant à l’étranger à pourchasser et massacrer les Juifs ». Le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, affirmait que cet appel constituait « une fatwa de génocide ».

« L’article 15 de la charte du Hamas, dès sa création, profère la même menace », indiquait le Centre.