Communiqués de Presse 2018
« Les auteurs de ce crime sont les semeurs de haine les plus lâches qui soient : ils sont venus la nuit, comme des voleurs, pour s’en prendre à des morts… »
« C’est une bien triste réalité : les cimetières juifs sont les cibles privilégiées de l’extrême droite, mais aussi, de plus en plus, de jeunes musulmans radicalisés. »
Paris, le 16 décembre 2018
« Dans le contexte antisémite des manifestations des Gilets jaunes de ces derniers samedis, la profanation, vendredi dernier, de cinquante pierres tombales et d’un monument de l’Holocauste à Herrlisheim, au nord de Strasbourg, s’inscrit comme un nouveau coup de couteau dans la conscience collective des Juifs de France… »
« Ce cimetière du XVIIIe siècle a survécu aux nazis, qui avaient repris l’Alsace pour l’annexer au Reich allemand durant la Deuxième Guerre mondiale », indiquait Shimon Samuels, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal.
La tombe des propres grands-parents de M. Samuels avait elle aussi été saccagée, l’une parmi 25 % des sépultures d’un cimetière juif anglais. A cette occasion, il avait fait le commentaire suivant : « Les auteurs de ce crime sont les semeurs de haine les plus lâches qui soient : ils sont venus la nuit, comme des voleurs, pour s’en prendre à des morts… C’est une bien triste réalité : les cimetières juifs sont les cibles privilégiées de l’extrême droite, mais aussi, de plus en plus, de jeunes musulmans radicalisés. »
Le Centre a remercié le nouveau ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner : « Tout juste la semaine dernière, nous avons fait appel à vous pour vous demander d’appliquer le manifeste de l’Union européenne contre l’antisémitisme et d’imposer de sévères sanctions aux auteurs d’actes de haine et de violence à l’encontre des Juifs. Votre déplacement au cimetière profané représente une avancée significative, mais l’arrestation des responsables de ce crime est aussi vitale que celle de l’assassin djihadiste de Strasbourg qui a tué, aux cris d’’‘Allahu akbar’’, des personnes venues au marché de Noël faire leurs courses », concluait M. Samuels.
« La semaine dernière, la France s’est jointe aux vingt-sept autres Etats membres de l’Union européenne pour signer un manifeste historique contre l’antisémitisme. Cette déclaration s’applique maintenant par l’instauration de sévères mandats d’arrêt et de mises en détention pour incitation à la haine et à la violence contre des Juifs, au moment où Paris plonge dans une véritable intifada. »
« Avec l’effondrement du califat islamique, quelque deux mille de ses combattants français vont vraisemblablement rentrer chez eux, une situation qui représente un véritable danger de mort. Ces terroristes sont entraînés par l’EI dès l’âge de dix ans à utiliser des armes à feu et à décapiter des otages, et ils sont endoctrinés pour haïr les Juifs. »
Paris, le 14 décembre 2018
Dans une lettre adressée au nouveau ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui exprimait son indignation face à l’antisémitisme qui dérive des manifestations des Gilets jaunes à travers la France.
M. Samuels rappelait que « Hitler, lors de son unique visite à Paris, avait été si impressionné par la ville qu’il avait institué ‘‘Für Alle einmal in Paris’’: que chaque soldat de la Wehrmacht reçoive en récompense un séjour à Paris, en guise de repos et de divertissement. Au cours de l’évacuation des forces nazies, en 1944, il avait téléphoné au gouverneur allemand de Paris, un appel resté célèbre, pour s’assurer que ce dernier avait bien obéi à son ordre. Il s’était exclamé : ‘‘Paris brûle-t-il ?’’ »
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« A présent, il ne suffit pas que la ministre se dissocie de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) : elle doit aussi faire pression pour que la CNCDH retire ce prix, une bonne fois pour toutes. »
Paris, le 10 décembre 2018
Le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, a félicité la ministre française de la Justice, Nicole Belloubet, pour avoir refusé de décerner le prix de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), à la suite de protestations de notre Centre et d’autres militants sincères des droits de l’homme.
« A présent, la ministre doit se montrer courageuse, non seulement en se dissociant de ce carnage, mais aussi en faisant pression pour que la CNCDH retire ce prix une bonne fois pour toutes », affirmait M. Samuels.
« Si ce prix est décerné, il légitimera la terreur et le boycott qui visent Israël et le peuple juif », concluait le Centre.
« Le Centre demande instamment à la ministre d’empêcher cette mascarade antisémite en retirant les prix décernés à Betselem, qui milite pour le boycott contre Israël, et Al Haq, qui serait lié au terrorisme palestinien. »
« Cela porte atteinte à un prix qui marque le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU, rédigée par René Cassin, un Juif français ! »
Paris, le 7 décembre 2018
Dans une lettre adressée à la ministre française de la Justice, Nicole Belloubet, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui exprimait son écoeurement en apprenant que, « le jour de la Journée internationale des droits de l’homme, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) décerne son ‘‘Prix des droits de l’homme de la République française ‘Liberté, égalité, fraternité’ à deux lauréats qui représentent l’opposé de ces valeurs :
- le groupe israélien B’Tselem, qui milite pour la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions) contre son propre pays ;
- l’organisation palestinienne Al Haq, qui compte parmi ses dirigeants, selon NGO Monitor, des acteurs clés du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) – une organisation qui figure sur les listes de surveillance européenne et américaine, et qui est responsable du raid d’Entebbe contre un avion d’Air France en 1976, sans compter des centaines d’attentats contre des cibles françaises et juives. »
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Mamuka Bakhtadze, Premier ministre : « La fraternité qui lie les peuples géorgien et juif est une douce musique à mes oreilles. »
Tbilissi, Géorgie, le 28 novembre 2018
En tant que membre du Parlement juif européen (European Jewish Parliament, EJP), Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, a présenté un rapport sur « L’usurpation de l’identité juive ».
En plein second tour des élections présidentielles, entourée des observateurs électoraux de l’OSCE, la délégation du EJP était reçue par Mamuka Bakhtadze, Premier ministre, et Tamar Chugoshvili, vice-présidente du Parlement.
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