Paris, le 23 août 2022
Monsieur le Président de la République,
Dans l’ombre de l’affaire Dreyfus, le journaliste Theodor Herzl a pris conscience que le retour du peuple juif dans sa patrie ancestrale, la Terre d’Israël, serait sa seule protection.
Cette semaine, nous célébrerons le 125e anniversaire du premier Congrès sioniste organisé par Herzl, qui s’est tenu à Bâle, en Suisse.
Le partenaire de haine des Juifs d’Amnesty International est BDS France (Boycott, désinvestissement et sanctions), une réminiscence du « N’achète pas chez les Juifs » nazi des années 1930 (Kauft nicht bei Juden).
Son instigateur en France est la stalinienne Fête de l’Humanité.
Le Centre Wiesenthal rappelle que la loi Lellouche interdit le mouvement BDS en France.
Nous avons réussi à promouvoir l’adoption par l’Assemblée nationale de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA (Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste), qui inclut la démonisation de l’État juif d’Israël.
L’agitation d’Amnesty contre Israël accusé d’apartheid vise à attiser davantage la propagande haineuse contre les Juifs.
Monsieur le Président, dans un article précédent, j’ai affirmé que qualifier la situation en Israël d’apartheid fait partie de l’usurpation d’identité mise en œuvre par les Palestiniens, une forme d’appropriation de l’horreur perpétrée spécifiquement en Afrique du Sud et en Namibie.
Après trois jours de bombardements à la roquette depuis Gaza, Israël a ouvert la barrière de sécurité à quinze mille Palestiniens, dont les salaires gagnés en Israël font vivre leurs familles.
Des hôpitaux et des pharmacies en Israël sont tenus par des Palestiniens.
Tel-Aviv est le seul pays du Moyen-Orient qui compte une communauté LGBT. En « Palestine », ses membres sont incarcérés, si ce n’est pire.
Des Palestiniens israéliens sont membres du Parlement (Knesset).
Monsieur le Président, est-ce cela, l’apartheid ?
La propagande d’Amnesty International sévit fortement en France. Nous vous demandons instamment de mettre fin à cette incitation à la haine des Juifs, qui nous rappelle les tristes heures de Vichy.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre profond respect.
Dr Shimon Samuels
Directeur des Relations internationales
Centre Simon Wiesenthal