par Shimon Samuels
Paris-Tel-Aviv, le 2 février 2022
Ça avait commencé en Europe avec les revendications d’un pouvoir juif.
Certains pays avaient interdit la circoncision et l’abattage casher vus comme des comportements barbares.
Une dépression avait ruiné les marchés mais, d’après les fomenteurs de haine, elle avait enrichi les Juifs.
Une campagne de boycott s’en prenait aux magasins juifs.
Le terrorisme visait synagogues, écoles et personnes juives.
Les Juifs étaient expulsés de partout, errant de ville en ville, cherchant à être acceptés.
Ils tentaient d’atteindre la Terre promise, mais l’imam de Jérusalem avait fermé les portes aux Juifs.
Quinze se sont réunis dans une banlieue de Berlin pour nettoyer l’Europe de ses Juifs.
Quinze se sont réunis dans l’East End de Londres pour nettoyer la Terre sainte des Juifs au nom de l’imam et de l’ayatollah.
Je me suis réveillé au son du rire de filles et de garçons juifs jouant en hébreu.
J’ai allumé la radio pour entendre une discussion sur le Covid entre médecins juifs et arabes israéliens. J’ai changé de station et écouté un débat parlementaire mettant en vedette des députés arabes et juifs israéliens sur la façon de maîtriser la violence parmi les jeunes arabes dans les villages de Galilée.
Le sujet suivant mettait en vedette la porte-parole d’une organisation déterminée à déjudaïser notre terre.
Je me suis levé pour commencer une nouvelle journée passionnante en Terre d’Israël... Le rêve était toujours vivant.
Les partisans juifs de la Shoah l’avaient exprimé clairement : « Mir Zaynen Do » - « Nous sommes là ! »
Aujourd’hui, des réfugiés venus de toute l’Europe, du Moyen-Orient, des Amériques et d’Afrique ont ajouté en chœur : « Et là nous resterons ! »