Paris, le 10 août 2021

Le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, a attiré l’attention des autorités françaises sur un site déclinant les réseaux de la politique, des médias, de la culture et de l’économie, censés être contrôlés par des Juifs.

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Depuis inaccessible, voir communiqué du 11 août :  https://www.wiesenthal-europe.com/fr/communiques-de-presse-2021/838-b-r-e-a-k-i-n-g-n-e-w-s-three-hours-following-our-revelation-of-the-antisemitic-spider-web-of-je-suis-partout-the-website-was-removed

Le site « Je suis partout » s’inspire du format des listes nazies, compilées pendant la Shoah et répertoriant ceux destinés à l’extermination. Je suis partout était le nom de l’hebdomadaire français collaborationniste sous l’Occupation, de 1940 à 1944... « Ceux derrière le site jesuispartout.com/cartographie font un pas de plus dans l’ignominie en publiant les photos de nombreuses personnalités de confession juive incluses dans « la liste de feu Jeffrey Epstein, le criminel sexuel ». Le site est en partie en russe, sans doute parce qu’il est répertorié dans le moteur de recherche russe Yandex », remarquait M. Samuels.

Le Centre Wiesenthal « exige de tous les ministères et services gouvernementaux concernés qu’ils identifient ceux qui se cachent derrière « Ils sont partout » et « Je suis partout » et qu’ils soient poursuivis en justice, au motif que toutes les personnes figurant sur leurs listes sont menacées par les semeurs de haine et les loups solitaires ».

« Le site appelle son public à identifier ‘‘Qui ? Médias français, Qui contrôle quoi ?)’’... Ses organisateurs se gardent bien de mentionner ‘‘les Juifs » », étant donné que le droit français interdit le recensement des communautés religieuses ou ethniques. D’où le titre de la dernière page : ‘‘Recensement dûment vérifié de personnalités françaises et internationales’’. »

« Bien que nous nous sentions fiers de la réussite professionnelle de Français de confession juive, la législation protège les citoyens pour que chacun puisse garder son identité personnelle ou religieuse privée », concluait Shimon Samuels.

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« Ma cause était la justice, non la vengeance. Mon travail est pour un lendemain meilleur et un avenir plus sûr pour nos enfants et nos petits-enfants. » (Simon Wiesenthal, 1908-2005)