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« Nous craignons que d’autres individus, influencés par l’auteur de cet acte potentiel, soient tentés de perpétrer des atrocités antisémites… et qu’un déni de justice soit commis s’il est déclaré irresponsable ou sous l’influence de stupéfiants. »

Paris, le 4 novembre 2019

Dans une lettre adressée au maire de Nice, Christian Estrosi, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, le félicitait d’avoir condamné l’incident déjoué devant l’école juive Or Torah. L’individu a été arrêté dans son élan par le gardien de l’école et interpellé dans sa fuite grâce à l’arrivée rapide des forces de l’ordre.

M. Samuels n’a pas oublié qu’en 2005, M. Estrosi avait renommé un lycée de Saint-Vallier-de-Thiey, près de Grasse, « collège Simon-Wiesenthal ».

Mais le Centre exprimait « son inquiétude face à deux dangers éventuels :

« - Bien qu’en l’occurrence, il a été rapporté que l’auteur de cet acte potentiel n’était pas armé, son intention de nuire risque d’influencer d’autres individus, qui auraient eu vent de cette affaire dans les réseaux sociaux ou ailleurs, à perpétrer des atrocités antisémites ;

« - Un déni de justice pourrait bien être commis si, une fois encore, l’accusé est déclaré irresponsable pour cause de troubles psychiques ou parce qu’il aurait agi sous l’influence de stupéfiants. »

« Monsieur le Maire, de par vos longues responsabilités en tant que président de la région Provence-Alpes-Côte-dAzur, ancien député et ami d’Israël engagé, notre Centre serait très heureux de collaborer avec vous dans la lutte contre l’antisémitisme en France », concluait M. Samuels.