Paris, le 20 juin 2019
Le 4 avril 2017, Sarah Halimi, âgée de 65 ans, était assassinée par son voisin, un Malien de 27 ans, Kobili Traoré, aux cris d’Allahu Akbar !
Le 3 mars 2018, Mireille Knoll, âgée de 85 ans, rescapée de la Shoah, était elle aussi assassinée, par Yacine Mihoub, un homme de 28 ans d’origine algérienne – toujours aux cris d’Allahu Akbar – avec son complice Alex Carrimbacus, un jeune homme marginal de 21 ans. Tous deux s’étaient rencontrés en prison.
Le 19 juin 2019, Mme G., âgée de 79 ans, était frappée à la tête à la sortie d’une synagogue par une boule de pétanque lancée d’une fenêtre. Elle est hospitalisée pour une blessure au crâne.
L’objet en métal aurait été lancé de la même fenêtre d’où, ces jours derniers, des seaux d’eau ont été jetés sur des fidèles.
La police judiciaire mène une enquête pour savoir si ces attaques – comme on s’y attend – présentent un caractère antisémite.
« Si c’est le cas, déclarait le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, nous réitérerons notre message à la ministre de la Justice – comme nous l’avons fait dans les affaires Halimi et Knoll – pour mettre fin aux interminables examens psychiatriques auxquels les auteurs de ces crimes, une fois identifiés, sont soumis. »
Le Centre est horrifié des récentes décisions de justice qui font de ces terroristes présumés des individus « inaptes à subir un procès » au motif d’« aliénation mentale » ou de « toxicomanie ».
« Souhaitons que ces trois femmes de confession juive soient les dernières victimes de crimes haineux », concluait M. Samuels.