Paris, le 21 décembre 2018
Dès réception de notre lettre adressée à Arthur Lemoine, directeur des activités horlogères du groupe Galeries Lafayette en charge de la marque Royal Quartz Paris, lettre relative à la mention scandaleuse « Tel Aviv, Territoire palestinien occupé » imprimée sur un bon de caisse de la boutique Royal Quartz de l’aéroport de Paris-Orly Ouest, M. Lemoine nous a immédiatement présenté ses excuses.
Il nous a assurés que son éditeur de logiciel, CEGID, prendrait des mesures pour faire en sorte que de telles erreurs ne se reproduisent pas.
Le Centre se voit cependant chagriné par les propos de la vendeuse, Hinda : selon ses propres paroles, elle aurait choisi cette destination par erreur et sans intention de nuire.
M. Samuels a rétorqué qu’« il lui paraissait incroyable que, sur plus de deux cents États souverains et entités non souveraines, elle ait ‘‘sélectionné’’ la seule entrée qui délégitime l’État juif. À ses yeux, il s’agit bien d’antisémitisme, tel que défini par l’International Holocaust Remembrance Alliance, une définition que la France a ratifiée ».
Il a en outre paru surprenant au Centre que M. Lemoine affirme : « Même si cette erreur semble être involontaire, nous avons décidé de sanctionner notre employée pour sa ‘‘terrible maladresse’’. »
M. Samuels a demandé à « connaître la nature de la ‘‘sanction’’ que les Galeries Lafayette avaient l’intention de donner pour ‘‘antisémitisme’’ sous couvert de ‘‘maladresse’’ ».
« Nous sommes réellement surpris que vous conserviez Hinda comme employée », concluait M. Samuels.