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"Ces trois jours au siège parisien de l'UNESCO rappelèrent le déchaînement de haine antisémite que fut la Conférence mondiale contre le racisme de Durban en 2001."

Paris, le 5 juin 2012

Dans une lettre au Secrétaire générale des Nations Unies, Ban Ki-Moon, Le Directeur des relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Dr. Shimon Samuels fait part de son "profond dégoût après la Réunion internationale des Nations Unies sur la question de Palestine intitulée 'Le rôle des jeunes et des femmes dans le règlement pacifique de la question palestinienne' et qui s'est tenue au siège de l'UNESCO à Paris, jusqu'au 1er juin." "Je fus enthousiasmé par votre message d'ouverture encourageant 'les jeunesses palestinienne et israélienne à construire un avenir de paix' et appelant à 'un engagement plus important des femmes dans le processus de paix' continue la lettre.

"Cependant, les intervenants qui suivirent trahirent ce message par une litanie d'attaques à l'encontre de l'État hébreu qui rappela le déchaînement de haine antisémite que fut la Conférence mondiale contre le racisme de Durban en 2001. 

Nous avons entendu des hommages à l''Intifada' aux 'martyrs', vu des appels à une 'Troisième Intifada par une mobilisation électronique sur la page Facebook du Printemps arabe', et des soutiens à la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) contre Israël." 

"'Quelles sont les leçons de la campagne BDS en France pour nous aux Etats-Unis?' demanda Phyllis Bennis qui soutient la campagne américaine pour 'mettre fin à l'occupation israélienne'. 'Nous sommes ici pour discuter d'autres campagnes, pas seulement des enfants et des femmes' poursuivit-elle". 

"Quelle fut la véritable valeur de cette réunion sur les droits des jeunes et des femmes palestiniens pourtant généreusement financée et qui s'est vu transformée en exercice de propagande?" demanda Samuels 

La Ministre des affaires féminines de l'Autorité palestinienne, Rabiha Diab, répondant aux jeunes Israéliens du camp de la paix, perdit son sang froid et se mit à hurler : "Nous sommes en guerre avec Israël. Ils ont de l'argent américain pour tout. Ils ont des Prix Nobel et que reste-t-il pour nous ?".

Samuels remarqua que : 

" - Il y avait, en effet, constamment des rapports de violence israéliennes et de harcèlement sexuel à l'encontre de femmes palestiniennes, de meurtre et de torture d'enfants. 'Nous travaillons à lutter contre toutes les violences contre les femmes, mais les violences israéliennes sont les pires' insista la Ministre des affaires féminines. 

- Bennis était occupé à autre chose, alimentant l'ambiance anti-américaniste : 'Le pire est le financement par les Etats-Unis de l'apartheid israélien. Nous sommes ici pour connaitre les campagnes qui visent à mettre fin à tout accords d'armement avec Israël, comme nous le faisons aux Etats-Unis.' 

- Le Directeur du l'UNWRA(l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) à Genève dépassa ses attributions en offrant de 'développer une stratégie pour que les journalistes palestiniens fassent mieux connaître leur points de vue.'" 

La lettre met en évidence l'étrange remarque de Louise Haxthausen, qui, semble-t-il, est revenue au siège parisien après avoir occupé le poste de Directrice du Bureau de Ramallah. Ce départ suivit la mise en lumière par le Centre Simon Wiesenthal d'un magazine palestinien pour le jeunesse glorifiant Hitler et qui était soutenu et financé par l'UNESCO sous sa responsabilité. 

Samuels expliqua que "le Centre pour le retour des réfugiés palestiniens demanda à Mme Haxthausen, aujourd'hui coordinatrice du programme des opérations de conflit et post-conflit' : Que sera-t-il fait au sujet du pillage de l'héritage palestinien présenté sur des affiches touristiques comme israélien? Des plats palestiniens présentés comme israéliens?' Elle répondit : 'Le fait que la Palestine est aujourd'hui un Etat-membre de l'UNESCO et rejoint ainsi ses conventions dans le domaine de la culture implique plus qu'une coopération. Un premier dossier palestinien visant à faire de Bethléem et de Beitar des sites du Patrimoine mondial sera déposé lors de la réunion du Comité sur le Patrimoine mondial cet été.'" 

La lettre suggère que : 

"- Un court instant d'espoir relatif fut apporté par le Délégué du Sri Lanka, également Président du Comité des Nations Unies sur les droits des palestiniens, qui suggéra timidement que 'le succès de cette lutte ne dépend pas seulement de sa structure éthique mais aussi de sa méthode éthique. La jeunesse ne doit pas lutter contre des civils, sauf les colons. Il n'est pas utile de tuer des israéliens non combattants'. Même ceci fut violemment attaqué par la Ministre des femmes qui lui reprocha une vision disproportionnée et une méconnaissance de la Palestine. Un chœur de commentaires s'ensuivit. L'un d'eux affirmant qu'il n'y avait pas de non-combattants en Israël puisque les femmes servaient dans l'armée et les enfants dans des mouvements paramilitaires. 

- L'Organisation pour la Coopération Islamique (OIC) abaissa encore le niveau du langage insistant sur la 'judéïsation des lieux saints de Palestine qui les profane'. 

- l'un après l'autre, les intervenants félicitèrent l'UNESCO pour avoir eu le courage d'accueillir la Palestine comme Etat-membre, remerciant la Directrice générale pour son soutien. Ceci fut exprimé le plus clairement par l'Observateur permanent de la Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour : 'La Palestine est maintenant un membre de plein droit de l'UNESCO. Ici, nous pouvons recharger nos batteries pour mieux combattre.' 

- Le Président du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Abdou Salam Diallo, exprima le défi plus succinctement : 'Une goutte d'eau sur une pierre n'a aucun effet, un égouttement continu détruit la pierre'." 

Samuels se rappela du tristement célèbre discours de l'Ayatollah Khomeini : 'Si chaque Musulman jète une cuillerée d'eau sur Israël, il sera noyé'", ajoutant que "ces trois jours furent un torrent de haine contre un membre souverain des Nations Unies." 

Il expliqua qu'"une question intrinsèque aux Nations Unies est posée par la Réunion de Paris : Parmi les Etats-membres du Comité organisateur, les officiels des Nations Unies, les intervenants invités et les ONG, il y en a-t-il qui, outre leur condamnation d'Israël, condamnent également le terrorisme du Hamas et du Hezbollah, les violences faites aux femmes et l'homophobie dans la région, les massacres en Syrie, les projets nucléaires de l'Iran ou encore l'occupation turque d'une partie de Chypre et du Kurdistan?" 

Samuels insista sur le fait que "si la réponse est négative, leur fixation obsessionnelle sur Israël témoigne leurs intérêts dans la perpétuation du conflit."

La conclusion est claire "Le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, donnant du pouvoir à ceux qui rejètent la paix est ipso facto une menace pour la paix dans le monde et devrait être dissout." 

Le Centre en appelle au Secrétaire général des Nations Unies pour "condamner la réunion de Paris et ouvrir une enquête sur les activités du CEDIPP qui viole la charte de l'ONU."