Jérusalem, le 1er novembre 2009
Donald Bostrom – le journaliste suédois de l’Aftonbladet qui avait accusé les forces de la défense israélienne d’avoir volontairement tué des palestiniens pour prélever leurs organes – est intervenu aujourd’hui à la Conférence internationale de Dimona sur les Médias.
La ville ayant invité celui-ci en Israël, le gouvernement a retiré la subvention de 60.000 dollars et les Ministres ont annulé leur participation.
Le directeur pour les relations internationales du centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, avait lancé un appel à la municipalité de Dimona « pour inviter, au moins, un éminent expert de l’antisémitisme dans les pays scandinaves, Manfred Gerstenfeld - président du Centre des affaires publiques de Jérusalem – comme contradicteur face à Bostrom ».
Samuels ajoutait que « si le protocole le permet, l’ambassadeur de Suède en Israël – laquelle avait publiquement condamné le journaliste sans avoir le soutien de son gouvernement – serait un autre invité approprié ».
La municipalité avait refusé, déclarant que « tous les panels étaient constitués », alors que Bolstrom apparaissait comme conférencier, sans intervenants.
Samuels a été invité à contacter le modérateur de Bostrom, le présentateur de télévision de Channel 2, Yair Lapid, à propos de l’intention affichée par son invité de profiter de l’occasion pour « demander qu’Israël prouve son innocence ».
Lapid – fils du défunt Tommy Lapid, membre de la Knesset et survivant de l’Holocauste – n’a pas répondu aux nombreux appels du Centre.
Le Centre avait également averti le maire que «son prestige et celui de la conférence sont détournés afin de blanchir un antisémitisme sans équivoque et sera l’occasion de répéter encore la diffamation dans les médias à travers le monde, tout en accordant un statut de héros à son auteur ».
«Bostrom a trahi les règles d’intégrité du journalisme en diffusant des mensonges sans fondements comme étant des faits avérés, insistant sur leur véracité et les répétant malgré les répercussions menaçantes à travers le monde arabe et au-delà ».
« Les sponsors de cette farce confondent la liberté d’expression avec des appels au meurtre. Bolstrom ne devrait pas avoir de tribune en Israël », concluait Samuels.