« C’est le printemps pour la France et pour la Liberté, l’hiver pour le Qatar et pour l’Iran. »
« Le moment n’est pas opportun pour que les démocraties abandonnent l’Unesco. Si elles quittent l’organisation, le vide qu’elles laisseront sera très vite rempli par les ennemis de la liberté. »
Paris, le 13 octobre 2017
Félicitant la nouvelle directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, considérait « les trente voix en sa faveur comme un tournant qui se promet d’être décisif sur le chemin de la conciliation… »
« Cependant, poursuivait-il, vingt-huit Etats étaient encore prêts à soutenir un candidat qui se montrait personnellement indifférent à l’antisémitisme, qu’il allait même jusqu’à cautionner. »
Le Centre soutenait que « voter en faveur du Qatar équivalait en réalité à accepter son allié, l’Iran – le plus grand bourreau public, qui lapide officiellement les femmes, qui finance par procuration le terrorisme, et qui déclare ouvertement ses intentions génocidaires ».
« Nous faisons nos adieux à la directrice générale sortante, Irina Bokova, et lui souhaitons un avenir rempli de succès. Nous nous réjouissons à la perspective de travailler avec sa successeure, Audrey Azoulay. Nous souhaitons que son mandat soit imprégné des valeurs premières de l’Unesco et, principalement, auprès du Comité du patrimoine mondial.
« Le moment n’est pas opportun pour que les démocraties abandonnent l’Unesco. Si elles quittent l’organisation, le vide qu’elles laisseront sera très vite rempli par les ennemis de la liberté.
« Pour le moment, l’Unesco a échappé à une ‘‘Qatarstrophe’’. Il s’agit maintenant de défendre cette réussite », invoquait M. Samuels.