Dernières nouvelles : la carte a été enlevée de l’usine d’embouteillage Coca-Cola à Gaza suite à notre remontrance (lire la suite)
« Une ONG d’enseignants palestiniens parrainée par l’Unesco a visité l’usine d’embouteillage Coca-Cola de Gaza pour offrir à sa direction une carte fabriquée avec des capsules en plastique. Ces capsules faisaient partie d’un projet social de la société, au slogan : ‘‘Embellissez votre environnement avec vos déchets…’’
Mais il ne s’agissait pas d’un exercice environnemental innocent : cette carte fait figurer la ‘‘Palestine’’ et occulte toute mention de l’État d’Israël, dont les lettres sont recouvertes par le logo de la boisson. »
« Toutes les prétendues ‘‘rumeurs’’ énumérées sur le site de Coca-Cola qui sont déclarées comme ‘‘offensantes pour les musulmans’’ ont fait l’objet d’une enquête immédiate de Coca-Cola, suivie d’une condamnation et d’excuses… Nous considérons cette affaire comme une véritable offense envers Israël et le peuple juif. »
Paris, le 14 mai 2017
Dans une lettre adressée au président et PDG de Coca-Cola, James Quincy, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, attirait son attention sur « un manquement inquiétant à la bonne réputation de votre corporation ».
M. Samuels poursuivait en ces termes : « Veuillez prendre connaissance des photos ci-jointes, montrant une équipe de Teacher Creativity Center (TCC, ‘‘centre de créativité des enseignants’’), une ONG parrainée par l’Unesco, implantée à Ramallah et Gaza. Cette équipe visitait l’usine d’embouteillage Coca-Cola de Gaza pour offrir à sa direction une carte fabriquée avec des capsules en plastique. Capsules qui faisaient partie d’un projet social de la société, au slogan : ‘‘Embellissez votre environnement avec vos déchets’’ (4 mai 2017). Mais il ne s’agissait pas d’un exercice environnemental innocent.
Voir la page Facebook pour la source des photos et l’événement Teacher Creativity Center :
https://www.facebook.com/pg/TeacherCreativityCenter/photos/?tab=album&album_id=1407086946014335
« Cette carte faite de capsules affiche la ‘‘Palestine’’ et occulte toute mention de l’État d’Israël, dont les lettres sont recouvertes par le logo de la boisson », soulignait la lettre, qui ajoutait : « Le directeur général et fondateur de TTC, Refaat Sabbah, est membre du Groupe de coordination de l’Unesco ‘‘Consultation collective des organisations non gouvernementales sur l’éducation pour tous’’ (CCONG/EPT). Il vient d’être réélu, le 8 mai dernier, au cours de la session actuelle de ce groupe, qui se tient au Cambodge. »
Source : Groupe de coordination de l’Unesco 2016-2018
http://www.unesco.org/new/fileadmin/MULTIMEDIA/HQ/ED/ED_new/pdf/CCNGO-EFACoordGroup2016-2018.pdf
Arab States / Etats Arabes / Estados Árabes
Mr Refaat Sabbah
Director General
Teacher Creativity Center, Palestine
Le Centre remarquait que l’état financier 2015, contrôlé le 10 mai 2016 (en anglais), révèle que Refaat Sabbah et/ou TTC trahissait le cahier des charges :
http://www.teachercc.org/functions.php?action=files&table=files&ID=190
Cahier des charges :
« Teacher Creativity Centre (TCC) est une organisation palestinienne sans but lucratif, non gouvernementale, créée en mai 1995 par un groupe d’enseignants qui travaillent dans des écoles publiques, privées et de l’UNRWA [Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient].
« Depuis sa création, TTC œuvre à assurer un environnement paisible et sécurisé dans les écoles. L’objectif de TTC consiste à éradiquer la violence dans les écoles en promouvant les droits de l’homme et la culture de l’éducation civique. TTC se situe au premier rang des organisations qui prônent les principes d’intégration de l’éducation civique et des droits de l’homme dans tous les programmes scolaires ; non seulement au niveau palestinien mais également au niveau plus étendu du monde arabe.
« TTC a réussi à implanter nombre d’études et de cursus de formation dans les domaines des droits de l’homme, de la démocratie et de l’éducation civique à l’intention des éducateurs, spécialement des enseignants, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. »
Monsieur le Président, « il apparaît que, cette fois-ci au nom de Coca-Cola TTC est déterminé à saboter tout vestige d’espoir de paix au Moyen-Orient », soutenait le Centre. « Nous sommes conscients que la réponse standard de votre entreprise face à l’usurpation d’identité palestinienne du patrimoine juif/israélien se résume en ces termes :
- ‘‘Par exemple, sous l’Autorité palestinienne, la National Beverage Company [‘Brasserie nationale’], notre partenaire local agréé pour l’embouteillage, est une entreprise indépendante, détenue par des actionnaires privés, gérée par des hommes d’affaires palestiniens locaux qui exploitent une installation d’embouteillage de Coca-Cola implantée à Ramallah et des centres de distribution à Gaza, Hébron et Naplouse…’’ »
http://www.coca-colacompany.com/contact-us/coca-cola-rumors-facts#middle-east-rumors
Le Centre exprimait sa surprise en lisant que « chacune des prétendues ‘‘rumeurs’’ énumérées ci-dessous sur le site de Coca-Cola, déclarées comme ‘‘offensantes pour les musulmans’’, a fait l’objet d’une enquête immédiate de Coca-Cola, suivie d’une condamnation et d’excuses ». Le Centre précisait : « Nous considérons cette affaire comme une véritable offense envers Israël et le peuple juif. »
Apologie :
2. Rumeur : la société Coca-Cola est une société juive
4. Rumeur : Coca-Cola contient des substances qui ne conviennent pas aux végétariens et aux musulmans
5. Rumeur : Coca-Cola profite à Israël
6. Rumeur : Coca-Cola diffuse des publicités offensantes pour les musulmans
7. Rumeur : des messages antimusulmans figurent dans des illustrations (pas Mahomet, pas La Mecque)
8. Rumeur : déclaration sur la rumeur de NBC [la société Coca-Cola donne des bénéfices à Israël]
« Le Centre Wiesenthal en appelle à votre autorité pour prendre les mesures corporatives appropriées contre ‘‘Coca-Cola - Palestine’’ à Gaza et demande instamment qu’ils créent une carte d’Israël en capsules Coca-Cola qui soit placée à côté d’une carte de paix palestinienne… Ce serait un beau message de Coca-Cola contre la haine et la violence, qui démentirait toutes les ‘‘rumeurs’’ auxquelles vous faites face, depuis ‘‘la Coca-colonisation’’ jusqu’à ‘‘la palestinisation de Coca-Cola’’ », concluait M. Samuels.