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Paris, le 1er août 2022

Au Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU à Genève, Miloon Kothari est l’un des trois membres de la nouvelle Commission of Inquiry (COI), la commission d’enquête sur « la grave situation des droits de l’homme sur le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est et Israël ».

Dans une interview révélatrice (voir notre communiqué de presse du 28 juillet ci-dessous), Kothari s’est insurgé contre « le lobby juif ». Il a accusé à tort Israël d’« apartheid » et a même remis en question le droit d’Israël à être membre des Nations unies.

Le Centre Simon Wiesenthal a appelé les démocraties onusiennes à exprimer leur position sur ces déclarations ouvertement antisémites. On ne pouvait pas attendre grand-chose des pays non démocratiques.

À ce jour, les remarques de Kothari ont été fermement condamnées par les délégations de l’ONU suivantes : Allemagne, Autriche, Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas et République tchèque. Leurs commentaires comprenaient des qualificatifs tels que « choquant, unilatéral, inacceptable, scandaleux, disproportionné, inquisitorial, offensant, partial, honteux... et antisémite ». L’ambassadeur d’Argentine et président du CDH a rejeté les piètres arguments que la présidente de la COI, Navi Pillay, a avancés pour justifier les remarques de Kothari.

Signalons en particulier ce tweet publié par la mission française de l’ONU à Genève :

1 August 2022

Lors de la Conférence internationale sur l’antisémitisme, organisée par l’ISGAP (Institute for the Study of Global Antisemitism and Policy) à Cambridge, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, a salué la ferme position de la France face à cet antisémitisme manifeste.

« Il ne s’agit pas là d’une question négligeable », a commenté M. Samuels, « compte tenu en particulier de la prudence diplomatique de la France et de son approche traditionnelle sur les problèmes du Moyen-Orient... Cela prouve, si nécessaire, que Kothari rajoute à la position déjà biaisée de la COI des arguments antisémites qui sont totalement inacceptables. »

« Nous répétons depuis plusieurs années que toute forme de paix doit passer par un dialogue constructif entre les parties concernées, fondé sur la vérité et la bonne volonté. Il n’y a pas de place pour les menaces, l’intimidation, la violence sur le terrain ou la manipulation politique par le biais du système onusien. Nous exigeons que la COI et Kothari soient tenus pour pleinement responsables d’un antisémitisme aussi flagrant », concluait Shimon Samuels.