« Oradour brûle encore : en 1944, des Waffen SS avaient massacré 462 femmes et enfants, brûlés vifs dans l’église du village, crucifié un bébé de 7 mois et mis le feu à 180 hommes après les avoir mitraillés dans les jambes… »
Paris, le 23 août 2020
Dans un message de condoléances et de solidarité adressé au maire d’Oradour-sur-Glane, Philippe Lacroix, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, partageait sa douleur avec ses concitoyens d’aujourd’hui après la découverte d’inscriptions négationnistes et la profanation du village-mémorial et de son musée.
La lettre rappelait comment, « en juin 1944, juste après le jour J et quelques semaines avant la libération de Paris, des Waffen SS, en représailles contre la Résistance, avaient détruit Oradour-sur-Glane et massacré ses habitants : 462 femmes et enfants furent brûlés vifs dans l’église du village, un bébé de 7 mois crucifié et 180 hommes mitraillés dans les jambes, aspergés d’essence et incendiés… »
Le Centre comparait la profanation de ce village martyr à un second meurtre de ses habitants.
« Tel a été le sort de nombreux cimetières juifs d’Europe. C’est pourquoi nous partageons votre douleur et nous soutenons un appel en faveur de l’identification, la mise en accusation et l’incarcération des auteurs de cet acte odieux », concluait M. Samuels.