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Communiqués de presse 2023

par Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal

Paris, le 24 novembre 2023

Après des années, les articles incendiaires de la charte du Hamas contre les Juifs sont devenus « la doctrine du Hamas » et le 7 octobre est considéré comme « le premier exercice militaire à grande échelle » de l’organisation.

Le Hamas utilise la presse arabe comme moyen de propagande pour propager sa charte, en particulier les articles 22, 32 et 35, qui parlent des « fléaux » des sionistes dans le monde entier, qui contrôlent l’ONU (sic !), qui colportent l’impérialisme et le colonialisme, etc. Un langage tiré presque mot pour mot des Protocoles des Sages de Sion (le faux antisémite russe du XIXe siècle).

Le Hamas fustige aussi les interlocuteurs arabes d’Israël, qui « paieront le prix » des négociations avec Israël, en particulier :
– l’Arabie saoudite, en tant que gardienne des lieux saints (La Mecque et Médine), « pourrait une fois de plus être attaquée par les Houthis » ;
- le roi du Maroc, en tant que chef du Comité Al-Qods (Jérusalem), « doit se joindre à la lutte en tant que gardien du troisième lieu saint de l’islam ».

Quelles leçons tirer des chants antisémites dans le métro parisien ?

Paris, le 16 novembre 2023

Lundi dernier, des usagers du métro parisien ont été choqués d’entendre des chants hitlériens haineux entonnés par une bande de huit adolescents. Ils scandaient : « Nique les Juifs et nique leurs mères, vive la Palestine, ouais, ouais ! Nique les Juifs et leurs grands-mères, on est des nazis et on est fiers ! »

Le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, a déclaré : « Tout comme les vidéos nauséabondes du Hamas montrant des terroristes exaltés brutalisant des bébés, des adolescents, des femmes et des personnes âgées le 7 octobre, ce gang a lui aussi filmé sa haine et l’a diffusée sur les réseaux sociaux. Des chants du même acabit se sont réitérés dans des couloirs d’écoles et lors de rassemblements pro-palestiniens. »

par Shimon Samuels, directeur des Relations Internationales

Paris, le 15 novembre 2023

En mars 1979, j’ai été invité au Caire en ma qualité de directeur adjoint de l’Institut Leonard-Davis pour les relations internationales de l’Université hébraïque de Jérusalem. L’occasion en était de célébrer le traité de paix entre l’Égypte et Israël.

Notre groupe a été gracieusement reçu par Hamdy al-Gamal, rédacteur en chef du journal d’État Al Ahram. Celui-ci soutenait pleinement le processus de paix.

En réponse à ma question concernant ceux qui s’opposaient à ce processus, sa réponse a été glaçante : « Le train a quitté la gare. Nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas un autre train qui fonce sur nous sur les mêmes voies. »

Paris, le 5 novembre 2023

Shimon Samuels, le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, a comptabilisé les actes antisémites survenus en France jusqu’à ce 3 novembre.

En moins de quatre semaines depuis l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre contre Israël et son peuple, il y a eu 887 incidents antisémites (plus du double de toute l’année 2022) et 442 arrestations en France. Parmi ces actes, 257 ont eu lieu à Paris et dans sa périphérie, où quelque 90 suspects ont été arrêtés.

À leur nombre :

Paris, le 2 novembre 2023

1) Je suis arrivé à Paris en 1979, juste après l’attentat à la bombe contre un centre d’étudiants juifs (33 blessés). Ses auteurs prétendaient appartenir à un collectif antisioniste.

2) Le 3 octobre 1980, jour de Souccot, j’accompagnais Aliza Shagrir, venue d’Israël, dans un magasin de fruits. J’ai continué mon chemin tout droit, elle s’est dirigée vers la synagogue Copernic et elle est morte dans l’explosion d’un attentat terroriste (4 morts et quelque 40 blessés). Le lendemain matin, le Premier ministre français de l’époque, Raymond Barre, déclarait : « Cet attentat odieux qui voulait frapper les Israélites qui se rendaient à la synagogue et qui a frappé des Français innocents. » Aliza était israélienne.

3) Au cours de la décennie suivante, une série d’attentats terroristes a endeuillé la France. À leur nombre notamment, l’assassinat d’un diplomate de l’ambassade d’Israël, Yacov Bar-Simantov, par Georges Ibrahim Abdallah, chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise (la FARL, un groupe marxiste pro-palestinien). Abdallah purge actuellement une peine d’emprisonnement à perpétuité en France, mais des militants d’extrême gauche font quotidiennement campagne pour sa libération. En 1982, l’attaque à l’arme à feu de l’organisation palestinienne Abu-Nidal a fait 6 morts et 33 blessés dans le restaurant de Jo Goldenberg, rue des Rosiers, à Paris. Israël a réagi en pénétrant dans le Sud-Liban, pour frapper les camps d’entraînement des terroristes européens. Ces derniers sont alors rentrés chez eux, mettant en danger les dénommés « innocents ». Les autorités françaises, allemandes et italiennes ont dû sévir avec efficacité.