image Je fais un don

Communiqués de presse 2023

Paris, le 16 août 2023

Par Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal

À Mme Tatiana Valovaya, directrice générale des Nations unies, Genève
M. Volker Türk, Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Genève
M. Willem Bijleveld, président de la fondation Sergio Vieira de Mello
Aux ambassadeurs, familles et survivants de l’attentat terroriste du 19 août 2003 contre le siège de l’ONU en Iraq

Le 12 mai 2003, j’avais invité Sergio Vieira de Mello, Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, à la « Conférence internationale sur l’éducation à la tolérance - le cas de la résurgence de l’antisémitisme ». Organisée par notre Centre, elle était inaugurée par le directeur général de l’Unesco de l’époque, Kōichirō Matsuura.

Sergio était d’un naturel charismatique et son discours empli de l’enthousiasme nécessaire pour relever les défis à venir et réussir à promouvoir le dialogue et la dignité humaine. Après son allocution, je l’avais raccompagné à sa voiture. Trois mois plus tard, il trouvait la mort à Bagdad.

Pour nous – comme pour beaucoup au sein de la communauté des Nations unies – cela a été une perte énorme.

Peu de temps après, j’avais reçu une invitation à un colloque tenu à Varsovie sur « L’avenir de l’Europe ».Sergio avait sans doute proposé mon nom comme orateur principal.

L’émouvant biopic Sergio, diffusé sur Netflix, raconte sa vie, depuis sa jeunesse au Brésil jusqu’à son ascension comme diplomate international œuvrant pour le bien.

Le Centre Wiesenthal vous félicite pour la commémoration que vous organisez cette semaine en son honneur.

Que Sergio et les vingt-deux autres victimes de cet attentat reposent en paix. Et qu’ils servent d’exemples, pour ceux qui suivent leurs traces, pour distinguer les ténèbres de la lumière !

* * *

Pour plus d’informations, contactez csweurope@gmail.com

Par Shimon Samuels, directeur des Relations internationales

Paris, le 3 août 2023

Dans les années qui ont suivi l’attentat de la synagogue Copernic à Paris, la communauté juive française s’est galvanisée pour créer des stations de radio juives et des cours de formation afin de protéger ses institutions religieuses et culturelles.

Le 30 octobre 1980, c’était la fête de Souccot, j’accompagnais Aliza Shagrir, qui venait d’arriver d’Israël, à l’angle de la rue Copernic. Alors que je continuais mon chemin dans une rue adjacente, elle a bifurqué pour rencontrer sa mort devant la synagogue, aux mains d’un terroriste qui a depuis été identifié et qui est toujours en fuite.

À cette époque, les attentats contre les Juifs étaient importés du conflit du Moyen-Orient.

Lettre ouverte à Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, Paris
par Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal

Paris, le 2 août 2023

Madame la Directrice générale,

Le Centre Simon Wiesenthal a le plaisir de vous exposer ici sa contribution au Patrimoine mondial :

- avec l’Argentine pour Moisés Ville, le village fondé en 1889 par des immigrants juifs fuyant les pogroms de la Russie tsariste et de l’Europe de l’Est ;

Lettre ouverte à Élisabeth Borne, Première ministre de la France
par Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal

Paris, le 30 juillet 2023

Madame la Première Ministre,

Nous nous sommes rencontrés en février dernier et nous avons discuté de votre plan quadriennal contre le racisme et l’antisémitisme, destiné en particulier à l’éducation des jeunes.

Notre Centre a salué votre intention d’émettre des mandats d’arrêt contre les personnes coupables d’incitation à l’antisémitisme mais couverts sous le masque de la « liberté d’expression ».

Article de Shimon Samuels publié en anglais dans The Jerusalem Post
le 23 juillet 2023
https://www.jpost.com/opinion/article-752033?dicbo=v2-ykWE9Ra

Vingt-neuf ans après l’atroce attentat du centre Amia, il est crucial de s’efforcer d’obtenir justice.

23 July 2023 1
En 2019, le président argentin de l’époque, Mauricio Macri, prenait la parole lors d’un rassemblement
à Buenos Aires à la mémoire des victimes de l’attentat à la bombe de 1994 au centre communautaire
Amia, marquant son 25e anniversaire (photo Agustin Marcarian/Reuters).

Le 18 juillet 1994 à 9 h 53, une voiture piégée dévastait le centre juif Amia (Association mutuelle israélite argentine), faisant 85 morts et plus de 300 blessés.

En ce mois de juillet 2023, les blessés et les familles des victimes exigent à nouveau que les auteurs de l’attentat, le Hezbollah et ses commanditaires iraniens, soient traduits en justice.