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« C’est notre troisième réussite ce mois-ci, après Barcelone et Avignon. »

Paris, le 31 janvier 2023

Le maire de Lyon a annulé la conférence prévue ce 1er février, intitulée « Trente ans après la signature des accords d’Oslo, regards sur la Palestine ». Y étaient invités exclusivement des orateurs propalestiniens, pour un festival de haine unilatéral contre Israël.

Parmi les intervenants figurait Salah Hamouri, présenté comme « avocat franco-palestinien... ancien prisonnier politique ».

Dans une lettre ouverte au maire, Grégory Doucet (voir le communiqué de presse ci-dessous), le directeur des Relations internationales du Centre, Shimon Samuels, soulignait qu’Hamouri était en fait « un membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), un groupe terroriste. Il a été condamné pour son rôle dans la tentative de meurtre du Grand Rabbin d’Israël, entre autres crimes. Il avait été libéré avec mille vingt-six autres prisonniers en échange de l’otage israélien Gilad Shalit, puis de nouveau arrêté pour ses activités continues avec le FPLP. Hamouri a finalement été expulsé vers la France le mois dernier ».

Il est intéressant de constater que, parmi les groupes palestiniens farouchement opposés aux accords d’Oslo, se trouvait le FPLP. Celui-ci avait même rompu avec l’OLP, l’accusant d’abandonner son objectif principal – détruire Israël. Le FPLP avait par la suite tissé des liens avec des groupes fondamentalistes islamiques liés à l’Iran, tels que le Hamas et le Hezbollah. Il a été particulièrement actif pendant la deuxième Intifada, où il a causé des ravages en Israël avec des assassinats ciblés, des fusillades de masse et des attentats-suicides.

Le maire de Lyon s’est dit préoccupé par le fait que la récente explosion de violence au Moyen-Orient – les attaques terroristes perpétrées à Neve Yaacov et à Jérusalem – pourrait « s’importer dans sa ville ».

En effet, ce n’aurait pas été la première fois que le conflit au Moyen-Orient aurait été transposé dans les rues d’Europe. En particulier, le FPLP figure sur la liste européenne des groupes terroristes depuis la fin des années 1960... Des terroristes palestiniens ont ensanglanté synagogues, aéroports, compagnies aériennes, autobus, navires de croisière, ambassades et restaurants et ce, pendant plus de trois décennies.

Puis survint la deuxième Intifada : des extrémistes nés en Europe ont attaqué des Juifs et des institutions juives. Rien qu’en France, le massacre de l’école de Toulouse, la torture à mort d’Ilan Halimi, les assassinats à leur domicile de Sarah Halimi et de Mireille Knoll, survivante de l’Holocauste, la prise d’otages meurtrière du supermarché Hyper Cacher à Paris... toutes ces horreurs ont été commises « en solidarité avec la cause palestinienne ».

« Cette conférence à Lyon – qui devait se tenir dans la salle dédiée à Justin Godart, ancien maire de Lyon et Juste parmi les nations – aurait été un exercice d’incitation à la haine des Juifs. Une telle banalisation du mal aurait ouvert les vannes de la violence. Ceux qui, la semaine dernière, pleuraient les Juifs tués par les nazis doivent également montrer du respect pour les survivants », concluait Shimon Samuels.

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Pour plus d’informations, contactez Shimon Samuels à csweurope@gmail.com