Paris, le 15 décembre 2023

« Depuis l’attentat terroriste meurtrier du 7 octobre perpétré par le Hamas dans le sud d’Israël, non moins de mille huit cents incidents antisémites ont été dénombrés en France. Bien qu’un nombre record d’auteurs d’agressions aient été identifiés, la plupart sont toujours en liberté. Dans plusieurs cas, les actes et les menaces de violence sont dirigés contre des femmes », indiquait le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels. Quelques exemples :

1) En novembre, une femme d’une trentaine d’années a été poignardée à l’abdomen devant son domicile lyonnais. Une croix gammée avait été tracée à côté de sa mezouzah (la petite boîte à prières habituellement attachée au montant de la porte d’une maison juive). Son agresseur est toujours en fuite. La police présume que l’acte est lié au conflit entre Israël et le Hamas.

2) Le mois dernier encore, une femme de confession juive, qui garait son véhicule à proximité d’une école talmudique à Aix-les-Bains, a été insultée par une passante, qui lui a crié « sale juive ! » et l’a aspergée de gaz lacrymogène. L’agresseuse a été identifiée par des témoins et apparemment trouvée en possession de drogue lors de son arrestation. Elle a avoué avoir utilisé du gaz lacrymogène, mais a nié les insultes antisémites – une circonstance aggravante qui pourrait lui ajouter six mois de détention et une lourde amende. Elle ne serait pas maintenue en prison, alors que son procès est prévu en février prochain.

3) Plusieurs rapports d’intimidation dans le métro parisien ont été consignés, du gang scandant « Nique les juifs et nique ta mère... » à un autre incident semblant impliquer un jeune homme portant un sweat à capuche, qui aurait demandé à une jeune fille : « Tu es juive ? ». Elle lui aurait vite répondu que non. Il lui aurait alors dit : « Heureusement pour toi, parce que si tu étais juive, je devrais te tuer ! » Dans ce cas, l’agresseur n’a pas été identifié ni arrêté.

4) Ce mardi, un individu armé d’un couteau est entré dans une crèche fréquentée par de nombreuses familles de confession juive à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Il a menacé de tuer la directrice, une mère de famille juive de 45 ans. Il a frappé son poing sur son bureau, agitant un couteau de cuisine et proférant : « T’es une Juive, t’es une sioniste, on va venir à cinq te violer, te découper comme ils ont fait à Gaza. » Interrogée par la police, la directrice a précisé que les enfants étaient en sécurité derrière une porte verrouillée, et que l’agresseur semblait être « sous l’emprise de stupéfiants ». Il en était de même, selon les rapports médicaux, de nombreux terroristes du 7 octobre.

5) Depuis le début de la guerre contre le Hamas, maints cas d’insultes et de menaces de violence sur les réseaux sociaux ont été signalés par des lycéens et des étudiants. Les messages évoquaient souvent les agressions sexuelles massives commises par les terroristes venus de Gaza, afin d’intimider davantage les jeunes filles. Bien entendu, dans la plupart de ces cas, ces trolls anonymes sont introuvables...

« Il est essentiel que les auteurs de violences, d’insultes et de menaces antisémites soient identifiés, jugés et condamnés rapidement et efficacement. Ils doivent affronter la justice et être sévèrement punis par la loi. La brutalité du Hamas, en particulier contre les femmes et les enfants, ne doit pas se déchaîner sur Paris ! », concluait Shimon Samuels.

Libérez les otages encore détenus à Gaza
AM YISRAEL HAI

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