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Paris, le 4 décembre 2023

Au matin du samedi 2 décembre, un meurtre a été commis à côté de la tour Eiffel, en plein centre de Paris.

L’assaillant a brandi un couteau et un marteau aux cris de Allahou akbar, tuant un jeune touriste germano-philippin et blessant deux hommes âgés, l’un français, l’autre britannique.

L’agresseur était déjà connu des forces de l’ordre. Né en France en 1997 de parents iraniens, il a été identifié comme « instable et très influençable » en 2016, lorsqu’il a été arrêté pour son intention apparente de commettre un attentat terroriste. Le ministre français de la Santé, Aurélien Rousseau, a déclaré qu’avant l’attaque meurtrière de samedi, le suspect était surveillé pour « troubles psychiatriques très importants ».

Interrogé après son arrestation, le terroriste aurait déclaré à la police qu’il « ne pouvait plus supporter de voir mourir des musulmans, tant en Afghanistan qu’en Palestine ».

Il a été constaté une forte augmentation des incidents antisémites en France depuis l’attaque terroriste du 7 octobre contre Israël et la réponse légitime de l’État hébreu. Pour exemple, ce drame survenu ce 13 octobre : un instituteur d’Arras a été poignardé à mort et des personnes blessées par un musulman russe, qui s’écriait lui aussi Allahou akbar.

La violence djihadiste ne peut pas être attribuée à la guerre d’Israël contre le Hamas.

En fait, cette agression au couteau s’est produite exactement trois ans après l’abominable décapitation de Samuel Paty, un professeur « coupable » d’avoir expliqué la liberté d’expression à une classe de collège dans le Val-d’Oise. Le meurtrier était un musulman d’origine tchétchène qui appelait au djihad.

En juillet 2016, le père Jacques Hamel, âgé de 85 ans, alors qu’il célébrait la messe dans son église de Normandie, a été attaqué par deux individus se proclamant affiliés à l’État islamique, qui lui ont tranché la gorge devant une poignée de paroissiens.

Un article du 22 novembre de Raymond Ibrahim, du Middle East Forum, intitulé « Growing Jihad on Churches in France » (« La montée du djihad contre les églises de France »), reportait un nombre choquant d’actes de vandalisme, de profanation, de vol, d’intimidation et de violence dans la seule année 2023. Ces actes impliquent en grande majorité de jeunes musulmans, peignant des graffitis, criant des slogans islamistes ou même commettant des incendies criminels ou passant à tabac des prêtres.

Selon un rapport de l’OSCE de 2022, « la France fait partie des cinq premiers pays européens avec le plus grand nombre de crimes de haine anti-chrétiens enregistrés. Les autres pays de la liste sont l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède ».

Ces pays ont tenté de minimiser la pertinence d’un autre dénominateur commun, à savoir que chacun d’entre eux abrite une population musulmane importante.

Pour trouver un remède à la situation actuelle de la France, cet aspect particulier doit être sérieusement évalué par les gouvernements, avec l’avis d’experts d’ONG, pour évaluer la menace et fournir des outils de dialogue. L’alternative serait que des extrémistes – de gauche comme de droite – obtiennent davantage de consensus et poussent à une polarisation encore plus clivante, avec le « joker » du Djihad islamique planant sur la société.

Le rabbin Abraham Cooper, notre expert en dialogue interreligieux, nous met tous en garde en citant notre mentor, Simon Wiesenthal : « Ce qui commence avec les Juifs ne finit jamais avec eux ! »

AM YISRAEL HAI - Que le peuple d’Israël survive
Libérez les otages !

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