Genève, le 20 juin 2023
Une délégation du Centre Wiesenthal, dirigée par son directeur des Relations internationales, Shimon Samuels, assistait aujourd’hui à une session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) sur la Commission d’enquête, censée se concentrer sur « l’enquête sur les violations des droits de l’homme dans les Territoires palestiniens occupés (TPO), y compris Jérusalem-Est, et en Israël », en particulier en ce qui concerne la société civile, les médias et les ONG.
En vérité, cette Commission d’enquête épingle systématiquement Israël – accusé, entre autres crimes odieux, de « harcèlement, colonialisme, déportation, détention et meurtres arbitraires, campagnes de diffamation, atteinte à la vie privée et apartheid... » –, tout en minimisant de manière flagrante toute violation des droits de l’homme de « l’Autorité palestinienne » et de « l’autorité de facto de Gaza » (définition euphémique du groupe terroriste Hamas).
En raison de son mandat illimité – soit un financement perpétuel, sans précédent, par les États membres de l’ONU – et des attaques unilatérales contre Israël, cette Commission d’enquête est critiquée par un nombre croissant de pays – ils sont actuellement vingt-sept, guidés par les États-Unis. Tous remettent en question l’impartialité et l’indépendance de cette commission. À terme, ils demandent des vérifications à son égard et, éventuellement, sa résiliation.
Ces vingt-sept pays sont les suivants : Albanie, Autriche, Bulgarie, Cameroun, Canada, Croatie, Eswatini, États-Unis, Fidji, Guatemala, Hongrie, Iles Marshall, Israël, Italie, Kenya, Libéria, Macédoine du Nord, Micronésie, Nauru, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pologne, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie et Togo. D’autres pays ont exprimé aujourd’hui des griefs similaires.
La commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, nommée à la tête de la Commission d’enquête, Navi Pillay, semble aveugle à leur position. Elle dépeint un consensus général pour un verdict de culpabilité à l’encontre d’Israël.
Le rapporteur spécial de la Commission d’enquête, Miloon Kothari, a été cité : « Pourquoi Israël est-il même membre des Nations unies ? » Il prétendait que « les réseaux sociaux sont en grande partie contrôlés par le lobby juif », révélant d’évidents préjugés antisémites.
Au fil des années passées à assister aux sessions du CDH, le Centre Wiesenthal s’est habitué aux « consensus en bloc » – alors que les États arabes, latino-américains ou européens votaient tous ensemble pour la solidarité régionale, à quelques exceptions près.
Aujourd’hui, nous avons assisté au festival de haine d’un bloc asymétrique de quelque trente pays extrémistes anti-israéliens, répétant tous le même mantra d’accusations. Ceci a été illustré par l’Observateur permanent de la « Palestine », qui s’est félicité avec des pays tels que le Venezuela, l’Iran, la Corée du Nord, la Syrie et la Chine... tous caractérisés par le fait que les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit y sont chroniquement absents !
Les vingt-sept États critiques de la Commission d’enquête craignent que ce parti pris unilatéral à l’encontre d’Israël équivaille à une « provocation à la violence ». Ils en appellent à la responsabilité de la Commission des droits de l’homme de l’ONU.
Veuillez trouver ci-dessous la traduction du bref discours de Shimon Samuels sur la Commission d’enquête, prononcé aujourd’hui à la 53e session du Conseil des droits de l’homme.
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