Paris, le 29 mars 2023

« Deux Pakistanais, âgés de 27 et 29 ans, ont été arrêtés hier soir à Athènes, à la suite d’une enquête menée conjointement par le Mossad israélien et les forces de sécurité grecques », a déclaré le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels.

« Selon certaines sources, les deux hommes faisaient partie d’un réseau terroriste lié à l’Iran. Ils avaient déjà planifié une attaque meurtrière contre des Juifs à Athènes et étaient prêts à exécuter leur méfait pendant Pessa’h. »

Rappelons ici quelques attentats contre des Juifs perpétrés par des terroristes pakistanais :

- L’enlèvement et la décapitation en 2002 du journaliste Daniel Pearl par Al-Qaïda à Karachi, au Pakistan ;

- L’attaque de 2008 contre le centre Chabad, connu sous le nom de Nariman House, à Bombay (Inde), par le Lashkar-e-Taiba, « l’armée des pieux », un groupe terroriste islamiste. Parmi les victimes figuraient le rabbin Gavriel Holzberg et sa femme enceinte, Rivka ;

- La même nuit, des attaques combinées en plusieurs endroits de Bombay, dont l’hôtel Taj Mahal, ont fait près de 170 morts et plus de 300 blessés.

Bien que le groupe djihadiste Lashkar-e-Taiba se soit principalement focalisé sur le conflit indo-pakistanais pour la possession de la région du Cachemire, dans sa charte, il avait qualifié les États-Unis, l’Inde et Israël d’« ennemis existentiels de l’islam », ciblant ainsi également les communautés juives.

Les deux hommes arrêtés à Athènes auraient été entraînés en Iran par des terroristes professionnels... Un troisième suspect se serait enfui. Leurs objectifs désignés étaient la synagogue et un restaurant casher – tous deux auraient été pleins pendant Pessa’h.

Un papier aurait été trouvé avec ce message inquiétant : « 15 000 € pour chaque mort. »

« La Grèce n’est pas le seul pays visé. En Bulgarie, sa voisine, un kamikaze franco-libanais – affilié au Hezbollah soutenu par l’Iran – a tué en 2012 cinq touristes israéliens et leur chauffeur de bus bulgare. Le danger iranien peut réapparaître n’importe où en Europe », concluait Shimon Samuels.

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