Le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, a salué la réponse de la direction de France 24 et de France Médias Monde, à la suite du reportage de l’organisme de surveillance des médias CAMERA et à la protestation du Centre Wiesenthal adressée à la société de radiodiffusion la semaine dernière. Compte tenu de leur antisémitisme sur les réseaux sociaux, une journaliste a été licenciée tandis que trois autres ont reçu un rappel à l’ordre.

Voir le communiqué de presse complet de France 24 :
https://www.france24.com/fr/communiqu%C3%A9-de-presse/20230315-conclusion-de-l-audit-interne-%C3%A0-france-24-apr%C3%A8s-la-mise-en-cause-de-quatre-journalistes-arabophones

« France 24 a signifié à la société de production qui emploie Joëlle Maroun au Liban que la chaîne met fin à toute collaboration avec cette journaliste en raison de messages intolérables postés sur ses comptes personnels… France 24 déposera également plainte contre elle pour le préjudice porté à sa réputation et au professionnalisme de la rédaction…
« S’agissant des trois autres journalistes, certains de leurs messages postés sur les réseaux sociaux apparaissent comme des prises de position incompatibles avec le devoir d’impartialité figurant dans la charte de déontologie du groupe et notamment dans les principes encadrant les comptes personnels. La direction a procédé à un rappel à l’ordre. »

En outre, France 24 a indiqué que sa commission de déontologie travaillerait avec les sociétés de journalistes « pour approfondir les principes de la charte qui encadrent l’usage des comptes personnels des collaborateurs sur les réseaux sociaux ».

Les réseaux sociaux alimentent la polarisation et donnent de la voix à la propagande ou à la haine. De plus en plus souvent, le négationnisme, la glorification des terroristes ou un antisémitisme décomplexé se sont banalisés… Mais ce n’est pas le propre du journalisme !

« Puisse cette affaire représenter un précédent pour d’autres médias nationaux et internationaux qui ne contrôlent pas ou n’auditent pas suffisamment leurs journalistes, en particulier lorsqu’ils couvrent Israël », concluait Shimon Samuels.

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