Paris, le 14 mars 2023
Le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, a participé à une réunion organisée par l’Association de la presse anglo-américaine de Paris, avec le général (à la retraite) Jean-Paul Paloméros, ancien commandant suprême allié Transformation de l’Otan.
Shimon Samuels avec le général Paloméros
La réunion portait principalement sur le conflit actuel en Ukraine. Le général Paloméros estimait que la situation conduisait à un nouveau rideau de fer et à une nouvelle guerre froide, où les Alliés faisaient bloc dans leur solidarité avec l’Ukraine et où ils investissaient davantage dans la sécurité. L’engagement de 2 % du budget militaire est maintenant appliqué par la majorité des États membres de l’Otan.
En tant qu’ancien conseiller militaire du président Macron, il a évoqué la présence russe au Sahara, au Sahel et dans le bassin méditerranéen (Libye, Mali, République centrafricaine, Syrie, etc.), à travers des éléments tels que le groupe Wagner, la tristement célèbre société militaire privée.
La France se trouve donc maintenant dans une forme de guerre. Elle perd du terrain dans ce que plus d’un percevait comme sa propre arrière-cour.
Le général a répondu à la question de M. Samuels sur la connexion irano-russe, en particulier dans un scénario nucléaire. Il considérait cela comme un héritage de la guerre froide, provoquant un risque terrible pour le Moyen-Orient, l’Europe et l’Occident.
En conclusion, il a alerté l’auditoire sur les risques de cyberattaques, l’utilisation de drones et de l’intelligence artificielle, ainsi que d’autres formes nouvelles ou asymétriques de guerre.
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