Rapport de Shimon Samuels
Paris, le 25 novembre 2024
Le 45e Festival international du film du Caire, considéré comme « le Cannes » du monde arabe, vient de s’achever.
Cette année, il a été inauguré par Hussein Fahmy, président du festival. Selon le média égyptien Lovin Cairo, cet acteur a attiré l’attention sur « la cause palestinienne » en déclarant : « Notre position est claire : nous n’accepterons aucun parrainage d’entreprises qui figurent sur la liste à boycotter rédigée par les pays arabes, ni de celles qui soutiennent l’occupation israélienne. »
Photo Lovin Cairo
Il a ajouté : « Nous ne travaillerons pas avec des entités qui compromettent nos valeurs ou qui s’opposent à la cause à laquelle nous croyons... Ce festival n’est pas seulement une célébration du cinéma, c’est aussi la célébration de notre patrimoine commun et de notre identité. »
Il s’agit clairement d’une référence à la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions), qui cible les entreprises et les institutions israéliennes et juives.
Selon Lovin Cairo, ce festival « donne l’exemple pour d’autres événements culturels et souligne l’importance d’utiliser l’art et les médias comme plateformes de plaidoyer et de changement positif ».
Ces « plaidoyer et changement positif » signifieraient-ils encourager les djihadistes du Hamas, ou se soumettre aux marionnettistes du terrorisme basés à Téhéran, ou peut-être perpétuer un leadership dysfonctionnel et une incitation à la haine en « Palestine » ?
Ces dernières années, ce festival du film a bénéficié du soutien et de la collaboration de l’ambassade des États-Unis au Caire et du programme américain de bourses d’études Fulbright en Égypte. Il serait intéressant de connaître la position de l’ambassade vis-à-vis de la déclaration politique de Hussein Fahmy cette année !
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