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Communiqués de presse 2024

Par Shimon Samuels

Paris, le 28 novembre 2024

Cher secrétaire d’État,

Permettez-moi de commenter ici la position de l’ambassade des États-Unis en Égypte vis-à-vis du Festival international du film du Caire, qui s’est tenu la semaine dernière. Son président, l’acteur Hussain Fahmy, a ouvert les débats en déclarant : « Notre position est claire : nous n’accepterons aucun parrainage d’entreprises qui figurent sur la liste à boycotter rédigée par les pays arabes, ni de celles qui soutiennent l’occupation israélienne. »

Il s’agit clairement d’une référence à la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions), qui cible les entreprises et institutions israéliennes et juives. Le mouvement BDS utilise des mots codés et une rhétorique qui dénie l’autodétermination juive et la légitimité de l’existence d’Israël, excluant ainsi tout dialogue constructif et la normalisation des relations. En tant que tel, BDS constitue une forme d’antisémitisme. En 2019, le Congrès américain a majoritairement voté contre ce mouvement.

28 November 2024
Shimon Samuels avec Antony Blinken en 2001, à Paris (photo CSW-Europe).

Rapport de Shimon Samuels

Paris, le 25 novembre 2024

Le 45e Festival international du film du Caire, considéré comme « le Cannes » du monde arabe, vient de s’achever.

Cette année, il a été inauguré par Hussein Fahmy, président du festival. Selon le média égyptien Lovin Cairo, cet acteur a attiré l’attention sur « la cause palestinienne » en déclarant : « Notre position est claire : nous n’accepterons aucun parrainage d’entreprises qui figurent sur la liste à boycotter rédigée par les pays arabes, ni de celles qui soutiennent l’occupation israélienne. »

25 November 2024
Photo Lovin Cairo

Rapport de Shimon Samuels

Paris, le 7 novembre 2024

En 1980, j’étais arrivé à Paris pour travailler comme directeur pour l’Europe de l’ADL-B’nai B’rith. J’ai été témoin du début d’une série de fusillades terroristes et d’attentats à la bombe contre des cibles juives et israéliennes à travers la France et l’Europe.

Le vendredi 3 octobre 1980 à 18 h 38, au début du shabbat et à la veille de Souccot, la vague de terrorisme palestinien a commencé avec l’attentat contre la synagogue Copernic de Paris.

À l’angle de la rue Copernic vivait l’éminente journaliste Tamar Golan. J’étais venu lui souhaiter de bonnes fêtes. Aliza Shagrir, l’épouse du célèbre cinéaste Micha Shagrir, venait d’arriver d’Israël pour le week-end. Elle a demandé à Tamar si elle avait besoin de quelque chose pour le dîner. Son hôtesse a répondu : « Peut-être quelques figues. Descends avec Shimon et il te montrera la boutique de fruits en face de la synagogue. »

Rapport de Shimon Samuels et Alex Uberti

Francfort, le 24 octobre 2024

Depuis vingt-trois années, nous surveillons plusieurs salons du livre arabes à travers la Méditerranée et au Moyen-Orient, ainsi que la plus grande Foire internationale du livre, à Francfort, en Allemagne (FBM - la Frankfurter BuchMesse). Nous y identifions les textes et les éditeurs qui colportent la haine, en particulier contre les Juifs. À la FBM, conformément au droit allemand et grâce à nos alertes, les écrits susceptibles de transgresser la loi sont vérifiés et confisqués par la police locale de la Hesse.

Cette année, lors de la conférence de presse de la FBM, Shimon Samuels a demandé à la formidable écrivaine turque, Elif Shafak, si elle avait entendu parler de notre mission annuelle. Elle était curieuse d’en savoir plus. Juergen Boos, le directeur de la Foire du livre et notre ami de longue date, a entendu nos échanges qui l’ont fait sourire, en connaissance de cause.

Par Shimon Samuels, ancien directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal

Paris, le 1er octobre 2024

À la fin de la Première Guerre mondiale, l’Empire ottoman a été divisé. En 1920, le Liban et la Syrie d’aujourd’hui ont été mandatés par la France, officiellement pour faire partie de l’Empire français. Bien qu’administré par Damas, le Liban est devenu principalement une terre chrétienne, avec un petit nombre de musulmans sunnites et chiites ainsi que d’autres groupes ethniques et religieux locaux, y compris des Juifs. Leur nombre s’élevait à dix mille après le Farhud irakien, le pogrom anti-juif de 1941. Le Liban, et plus particulièrement Beyrouth, était surnommé « le Paris du Moyen-Orient ».

Jusqu’à l’indépendance du Liban en 1946, malgré les pogroms perpétrés par les chiites, les Juifs libanais se sentaient toujours chez eux. La plupart ont fui en Israël pendant la guerre civile de 1975-1990, à l’instigation de Hafez el-Assad, le président de la République arabe syrienne qui a occupé le Liban en 1976 et massacré son propre peuple.