Imprimer

Paris, le 3 février 2022 

Les Territoires perdus de la République est un ouvrage collectif paru en 2002 sous la direction d’Emmanuel Brenner, pseudonyme de Georges Bensoussan.

Il révélait déjà le noyau de l’antisémitisme islamiste dans les salles de classe françaises.

Le programme des écoles publiques comporte trois sessions obligatoires sur la période 1914-1945. Occasionnellement, un survivant de l’Holocauste est invité à parler dans les classes supérieures. Mais dans les cités environnant les grandes villes, les enseignants ne pouvaient pas se conformer à ce programme, en raison des réactions violentes suscitées dans les classes à forte densité d’élèves musulmans. Ceux-ci sont nourris de la haine des Juifs, présente dans leurs familles, dans les mosquées radicalisées et dans les reportages télévisés sur Israël et les Palestiniens.

En 2002, les enfants de confession juive quittaient déjà les écoles publiques pour intégrer des écoles juives, plus sûres, bien qu’en 2012, un attentat meurtrier perpétré par un « loup solitaire » islamiste contre des enfants et leur rabbin-enseignant et père de deux victimes à l’école Otzar Hatorah de Toulouse ait entraîné la nécessité d’une sécurité renforcée.

Tandis que la violence augmentait, en particulier à la suite de l’attaque de l’Hyper Cacher en 2015, les parents ont ressenti le besoin de se rapprocher des communautés juives des grandes villes et d’envoyer leurs enfants dans des écoles privées.

Situées dans un centre juif, les pièces voisines de notre bureau parisien ont été temporairement occupées par une école maternelle, jusqu’à ce que des installations plus appropriées leur soient trouvées.

Le président Hollande avait instauré un « état de siège » afin de défendre les institutions juives, en particulier les écoles, avec des militaires en armes postés aux portes d’entrée. Ceux-ci ont finalement été remplacés par des agents de sécurité formés par la communauté.

Dans un entretien accordé à Cnaan Lipshiz, du Times of Israel, le président du Crif, Francis Kalifat, examine la situation actuelle après la grave période d’antisémitisme qui sévit depuis vingt ans dans les écoles publiques.

Le Centre Wiesenthal propose plusieurs options parallèles :
- l’émigration ;
- la création de zones communautaires juives dans les villes françaises, comme dans la ville belge d’Anvers ;
- une collaboration avec nos amis musulmans et d’autres alliés, tels que les communautés asiatiques – principalement vietnamiennes et cambodgiennes – qui sont également la cible de haine raciste ;
- ... et, surtout, « la récupération de tous les territoires de la République ».