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Paris, le 25 mars 2022

Après une journée assombrie par des attaques meurtrières au couteau perpétrées dans le sud d’Israël par un islamiste aiguillonné par des antisémites, le rapporteur du mal nommé « Conseil des droits de l’homme » a soutenu l’affirmation non moins antisémite d’Amnesty International selon laquelle Israël ne peut être un « État juif ».

Le rapporteur spécial de l’ONU, Michael Lynk, a achevé ses six années de mauvais traitements infligés à Israël en l’accusant d’« apartheid ». Son rapport a été divulgué pour le « débat du Conseil des droits de l’homme » qui s’est tenu cette semaine sur le « Point 7 - Violations israéliennes des droits de l’homme contre les Palestiniens ».

Ce point 7 est le seul article permanent qui distingue un seul État – Israël. Il est suivi du point 8 qui peut couvrir tous les autres États, où de véritables violations des droits de l’homme demeurent impunies. Il a été convenu que le point 7 resterait à l’ordre du jour du Conseil des droits de l’homme.

L’Holocauste est devenu possible grâce à une majorité silencieuse qui n’a rien fait pour arrêter l’extermination systématique de six millions de Juifs ainsi que le massacre d’autres minorités.

Le Conseil des droits de l’homme regorge d’États membres connus pour leur haine d’Israël. Haine qui pourrait se dissoudre si les États abstentionnistes votaient pour Israël dans l’ensemble du système onusien. Des États hypocrites, heureux de recevoir la haute technologie israélienne et de voyager librement et en toute sécurité vers les lieux saints, tout en profitant du système commercial de l’ONU de troc : « un prêté pour un rendu » – « nous votons pour vous et vous votez pour nous ».

Les abstentionnistes d’aujourd’hui sont la majorité silencieuse du national-socialisme d’hier.

Les victimes de l’apartheid sud-africain ne pouvaient que rêver de l’égalité, de l’état de droit et des droits civils et politiques qui règnent aujourd’hui en Israël. D’ailleurs, il s’avère que les militants blancs anti-apartheid étaient pour l’essentiel des Juifs sud-africains.

La 49e session du Comité des droits de l’homme de l’ONU vient de cracher une nouvelle fois son venin, avec des attaques contre Israël menées par des délégations telles que :
- l’Iran, qui a déclaré que « les Palestiniens sont soumis à un régime militaire d’apartheid » ;
- le Pakistan, qui a insinué que l’apartheid « appartient à la même catégorie juridique que les crimes de guerre, le génocide, l’esclavage... » ;
- ou le Qatar, qui a dénoncé « la violence et le terrorisme des colons israéliens sous la protection des forces israéliennes ».

D’autres, comme le Venezuela, la Jordanie, l’Algérie, l’Irak, l’Afrique du Sud, Cuba, le Liban ou la Syrie... ont accusé Israël « de violations quotidiennes, de démolitions, d’expulsions, de fragmentation territoriale, d’arrestations arbitraires, de détention de mineurs, de déportations, de torture, de meurtres, de blocus terrestre, aérien et maritime de Gaza où s’entasse une population isolée, de punition collective, de répression de manifestations, etc. ».

La Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a surenchéri : « Pressions et restrictions sur la société civile, mépris d’Israël pour le droit international... »

Cet antisémitisme des rapporteurs de l’ONU ou des commissions d’enquête qui épinglent l’État juif est un facteur de haine anti-juive dans le monde entier. C’est pourquoi ils doivent être inculpés pour diffamation et incitation à la violence.

Nous ne pouvons que remercier le Seigneur qu’un État juif existe pour nous assurer que, malgré les fomenteurs de haine du Conseil des droits de l’homme, il n’y aura plus jamais d’autre Holocauste.