Imprimer

Paris, le 23 août 2020 

Dans une lettre adressée à Elie Rosen, président de la communauté juive de Graz, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui témoignait toute son horreur devant l’agression dont il a été victime devant la synagogue de cette ville autrichienne, heureusement sans mal.

Le Centre félicitait M. Rosen, qu’il estimait en grande partie responsable de la renaissance de la synagogue de Graz : tel le phénix, elle a ressuscité de ses cendres après l’incendie qui l’avait ravagée en 1938, au cours de la Nuit de cristal.

M. Samuels se disait préoccupé par « les attaques à répétition contre cette synagogue. Sa façade avait d’abord été souillée par des slogans d’activistes palestiniens, puis ses fenêtres fracassées, jusqu’à cette agression que vous venez de subir ».

La lettre se poursuivait en ces termes : « Nous avons pris bonne note de votre commentaire, ‘‘Tous ces actes de vandalisme ne sont pas le fait d’antisémites néonazis mais d’extrémistes de gauche’’. »

« Les dirigeants politiques à travers l’Autriche vous ont apporté leur soutien. Ils doivent aussi prendre des mesures pour empêcher la récidive de tels actes en identifiant rapidement leurs auteurs, en les inculpant et en les condamnant », soulignait M. Samuels.

« Le Centre Simon Wiesenthal vous exprime toute sa solidarité ainsi qu’à votre communauté », concluait le Centre.