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Paris, le 24 février 2020

Le Centre Wiesenthal surveille de près la petite ville belge d’Alost en raison de ses scandaleuses manifestations d'antisémitisme pendant son carnaval.

En 2013, le directeur des Relations internationales du Centre, Shimon Samuels, avait protesté contre un char sur un thème nazi, transportant des personnages déguisés en SS qui en fouettaient d’autres déguisés en détenus de camps de concentration, tenant des bidons étiquetés « Zyklon B », le gaz qui tua des millions de Juifs.

« L’année dernière, nous avons une nouvelle fois exprimé notre indignation à la vue d’un char montrant des Juifs hassidiques empoignant des pièces d’or au milieu de rats. En juin, nous avons porté l’affaire devant le Bureau du comité du patrimoine immatériel pour demander que ce carnaval de la haine soit radié de la liste de l’Unesco », indiquait M. Samuels.

Il poursuivait en ces termes : « Les rubans et autocollants diffusés en septembre, en anticipation du carnaval 2020, affichaient des Juifs orthodoxes sautant sur le logo de l’Unesco, signe que la campagne anti-juive d’Alost allait continuer. Et, en effet, ceci s'est confirmé hier, bien qu’en décembre dernier, l’Unesco ait retiré le carnaval de la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. »

Le Centre décrivait un char de cette édition 2020 marqué « Mur des lamentations » et transportant des Juifs orthodoxes stéréotypés ou une banderole représentant un vieux et gros Juif en forme d’oignon, le symbole régional d’Alost.

De plus, un prétendu Comité d’examen du règlement a établi une liste de règles pour le carnaval des Juifs, indiquant :
1. On ne peut pas se moquer des Juifs ;
2. Il ne faut pas dire la vérité sur les Juifs ;
3. Ce que les Juif
s veulent se réalisera ;
4. Toutes les drogues et l’argent noir sont à nous ;
5. Pour plus d’informations, demandez-nous l’année prochaine. Shalom.

M. Samuels signalait que, « malgré la radiation du carnaval de l'Unesco, quelque douze chars arboraient ostensiblement le logo de l’Organisation… les organisateurs craignant peut-être de perdre des touristes adeptes des sites classés au Patrimoine mondial ».

« Nos quatre cent mille adhérents du monde entier – juifs et non juifs – comprendront aisément qu’Alost n’est plus un endroit à fréquenter », concluait le Centre.