DERNIÈRE MINUTE : nous félicitons le maire de Madrid, qui à l'opposé propose de jumeler sa ville avec Tel-Aviv
Paris-Barcelone-Tel-Aviv, le 9 février 2023
Dans une lettre adressée au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, la maire de Barcelone, Ada Colau, a annoncé sans vergogne que son conseil municipal avait décidé – par décret unilatéral, sans vote du conseil – de rompre son jumelage avec Tel-Aviv, établi en 1998.
Cette décision a été prise en dépit des massives protestations de janvier, en particulier de la part de la communauté juive locale, car la date du vote de « déjumelage » était prévue pour le 27 janvier, elle coïncidait avec la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste. Tous espéraient que Mme Colau ferait marche arrière sur ses propos antisionistes = antisémites.
Shimon Samuels, en tant que directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, avait à cette occasion déclaré qu’une telle décision « contrevenait à la définition de l’antisémitisme de l’IHRA (l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste), qui a été adoptée par l’UE, ses États membres – y compris l’Espagne –, d’autres pays du monde, des institutions internationales, des clubs de football et des municipalités... ».
Voir : https://wiesenthal-europe.com/fr/news-releases-2023/991-barcelone-celebre-la-journee-de-l-holocauste-en-rompant-ses-liens-avec-tel-aviv
Dans sa lettre, Mme Colau précise que sa décision a été prise pour protester contre la politique « d’apartheid » du gouvernement israélien... Nonobstant cette opinion absurdement biaisée, quelle responsabilité la ville de Tel-Aviv pourrait-elle porter vis-à-vis de la politique gouvernementale nationale ? En tant qu’exemple de multiculturalisme et de diversité, Tel-Aviv est en fait l’épicentre de manifestations citoyennes contre l’actuel gouvernement israélien, démocratiquement élu.
La décision de Mme Colau – imposée de manière non démocratique au conseil municipal et à la population de Barcelone, juive et non juive – révèle que la capitale catalane a capitulé devant les semeurs de haine BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) épinglant Israël et la communauté juive. La maire a adopté les tactiques abjectes et le langage diffamatoire du « mouvement antisémite international ».
Barcelone rompt ainsi ses liens avec Tel-Aviv, mais elle poursuit son jumelage avec Gaza, gouvernée par le Hamas, avec Saint-Pétersbourg, la bien-aimée de Poutine, et avec Ispahan – base supposée du programme secret d’armes nucléaires iranien. Ispahan abrite également le constructeur aéronautique HESA, qui fabrique le drone rôdeur suicide Shahed 136 (utilisé par la Russie contre les civils ukrainiens), sa version modernisée, le Shahed 149 « Gaza », et le drone-bombardier à réaction Karrar (qui est également dans l’inventaire du Hezbollah)...
Il semble évident que les dirigeants de la municipalité de Barcelone ont choisi d’être complices de villes dirigées par des terroristes, de bellicistes autocratiques et d’ayatollahs qui brutalisent les femmes et les minorités, qui incitent à un nouvel Holocauste – nucléaire celui-ci – contre Israël, contre les Juifs, contre l’Occident.
Félicitations, Madame le Maire ! Vous avez touché le gros lot !
À ce stade, Madame Colau, veuillez ne pas gaspiller plus d’encre ou de salive en promettant que vous n’agissez pas « contre un peuple, une communauté ou une religion » ou en espérant que « c’est une mesure temporaire ».
Vos paroles et vos actions signifient clairement que vous n’avez aucun respect pour l’État d’Israël, pour les citoyens de Tel-Aviv, pour les relations amicales que les deux villes entretiennent depuis vingt-cinq ans... ni pour le débat démocratique, ni pour la procédure réglementaire requise dans votre propre ville.
Nous sommes cependant confiants que Barcelone restaurera un jour son honneur, honneur que vous avez bafoué de manière si flagrante... Espérons que ce soit le plus tôt possible, de façon démocratique et forcément sans votre mauvaise direction !
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