par Shimon Samuels, directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal
Paris, le 24 novembre 2023
Après des années, les articles incendiaires de la charte du Hamas contre les Juifs sont devenus « la doctrine du Hamas » et le 7 octobre est considéré comme « le premier exercice militaire à grande échelle » de l’organisation.
Le Hamas utilise la presse arabe comme moyen de propagande pour propager sa charte, en particulier les articles 22, 32 et 35, qui parlent des « fléaux » des sionistes dans le monde entier, qui contrôlent l’ONU (sic !), qui colportent l’impérialisme et le colonialisme, etc. Un langage tiré presque mot pour mot des Protocoles des Sages de Sion (le faux antisémite russe du XIXe siècle).
Le Hamas fustige aussi les interlocuteurs arabes d’Israël, qui « paieront le prix » des négociations avec Israël, en particulier :
– l’Arabie saoudite, en tant que gardienne des lieux saints (La Mecque et Médine), « pourrait une fois de plus être attaquée par les Houthis » ;
- le roi du Maroc, en tant que chef du Comité Al-Qods (Jérusalem), « doit se joindre à la lutte en tant que gardien du troisième lieu saint de l’islam ».
Le Hamas soutient « qu’il crée un islam politique pour dire ‘‘NON’’ à Israël et qu’il unit les musulmans contre l’entité sioniste ».
Ce n’est un secret pour personne que les dirigeants du Hamas ne sont pas à Gaza, aux côtés de leur « peuple ». En fait, les multimillionnaires Ismaïl Haniyeh, Moussa Abou Marzouk et Khaled Mashal vivent dans le luxe à Doha. Ils voyagent en jet privé à Istanbul, où ils sont bien accueillis par leur « frère musulman » Recep Tayyip Erdogan.
De l’extérieur de Gaza, ils mènent actuellement la danse pour le premier round de l’accord sur les otages – des femmes et des enfants innocents, kidnappés et brutalisés le 7 octobre –, en échange de prisonniers palestiniens, principalement des femmes et des adolescents arrêtés pour avoir tenté de poignarder ou de tuer des Juifs dans les rues de villes israéliennes.
Ils sont convaincus de gagner les élections à Gaza contre l’Autorité palestinienne, lors d’un éventuel scrutin, car les jeunes Palestiniens votent majoritairement pour eux.
Pendant ce temps, le Hamas a appelé le Hezbollah à ouvrir un nouveau front à partir du Liban, pour semer le chaos dans le nord d’Israël. Les observateurs du maintien de la paix de la Finul, postés sur la mince « ligne bleue », ont reçu l’ordre de rester en retrait et de détourner le regard !
Par-dessus le marché, la République islamique d’Iran est le parrain du Hamas. Elle fournit de l’argent, des armes, de la formation, des conseils sur les aspects tactiques et stratégiques de la guerre, tout en menaçant de fabriquer une bombe atomique « d’abord et avant tout, pour rayer Israël de la carte » et, objectif ultime, pour imposer l’islam chiite comme le courant dominant du monde musulman.
La haine du Hamas pour les Juifs n’était un secret pour personne, maintenant son intention génocidaire est plus évidente que jamais !
Notre mentor, Simon Wiesenthal, aurait une fois de plus rappelé au monde que « ce qui commence avec les Juifs ne finit pas avec les Juifs » !
LIBÉREZ LES OTAGES - AM YISRAEL HAI
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