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Paris, le 13 avril 2021

Le Centre Wiesenthal s’est indigné de l’attaque antisémite au graffiti sur la façade du prestigieux Institut d’études politiques de Paris (IEP), communément appelé « Sciences Po ».

Fondé en 1872 sous la dénomination École libre des sciences politiques, l’IEP avait pour ambition de promouvoir une nouvelle classe de politiciens français, au lendemain de la défaite de la guerre franco-prussienne.

Le directeur des Relations internationales du Centre, Shimon Samuels, rappelait qu’« en 1898, la France était divisée au sujet de l’affaire Dreyfus entre dreyfusards soucieux de justice en faveur de l’officier juif faussement accusé d’espionnage et de trahison, et antidreyfusards ouvertement antisémites ».

L’École libre des sciences politiques avait pris une position « neutre et apolitique » sur cette affaire.

Le Centre a félicité la direction actuelle de Sciences Po pour sa condamnation rapide de « cet acte odieux et lâche » et sa requête du « retrait immédiat des graffitis racistes ». Il s’agissait d’une étoile de David barrée et des inscriptions « Mort à Israël » et « Kouffar » (ce qui signifie mécréant ou hérétique en arabe).

M. Samuels a en outre apprécié les déclarations de la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, notamment : « La haine n’a pas sa place dans notre République. »

Afin d’identifier plus rapidement les auteurs d’une telle haine, M. Samuels a demandé que des caméras de vidéosurveillance soient placées à proximité de toutes les écoles et universités de France.

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