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« Tournez à l’extrême gauche, où que vous vous trouviez sur notre planète, et vous pouvez être sûr d’y rencontrer l’extrême droite. »

Paris, le 21 novembre 2017

« Gérard Filoche, ancien trotskyste devenu dirigeant socialiste et syndicaliste, sert de banc d’essai pour l’Europe », déclarait le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels.

« Les médias ont enfin relevé l’indignation des internautes face au tweet de Gérard Filoche qui représente le président Macron portant un brassard nazi dont la croix gammée a été remplacée par le symbole du dollar. Derrière lui se tiennent trois personnalités juives : Patrick Drahi, magnat des communications, Jacob Rothschild, banquier, et Jacques Attali, conseiller politique. En arrière-plan flottent les drapeaux américain et israélien », notait le Centre.

Gérard Filoche a exprimé des regrets – mais dans un langage antisémite –, qualifiant l’attaque subséquente à son tweet un « complot » et une « cabale », des calomnies propres au fameux pamphlet russe tsariste, Les Protocoles des Sages de Sion, souvent dépeint comme un « appel au génocide ».

Jacques Attali a annoncé qu’il poursuivrait M. Filoche en justice pour diffamation ethnique.

M. Filoche, dont le père a passé quatre ans dans un camp allemand nazi de prisonniers, aurait dû faire preuve de plus de discernement. Bien que le secrétaire général du Parti socialiste prenne actuellement des mesures pour l’exclure, il continue de prétendre qu’il n’avait pas remarqué l’imaginaire raciste ni pris conscience que cet imaginaire émanait de l’extrême droite française.

« Tournez à l’extrême gauche, où que vous vous trouviez sur notre planète, et vous pouvez être sûr d’y rencontrer l’extrême droite… Les contre-mesures prises en France peuvent servir d’exemple et mettre en lumière l’emprise de l’antisémitisme sur des partis frères, tel le Parti travailliste britannique, et des comportements semblables en Allemagne, aux Pays-Bas et en Scandinavie… Notre Centre se rallie aux défenseurs français du président Macron, victime d’une incitation extrémiste », concluait M. Samuels.

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