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Paris, le 16 novembre 2017

 « La campagne menée par l’Iran pour contrôler les 58 Etats membres du Conseil exécutif de l’Unesco s’est achevée brutalement aujourd’hui : la Corée du Sud en a remporté la présidence par 32 voix, contre 25 pour l’Iran et une abstention. La Corée s’était lancée dans la course à la suite d’une révélation exclusive du Centre Wiesenthal », déclarait le directeur des Relations internationales du Centre et représentant permanent auprès de l’Unesco, Shimon Samuels.

Le Centre avait divulgué la « prison de l’Unesco » de Dezful, sur la frontière irano-irakienne. Il avait également fait état de la charge du guide suprême contre le programme de l’Unesco 2030 relatif à l’éducation, que l’ayatollah Khamenei critiquait pour ses objectifs d’« égalité des genres ». Le Centre avait en outre dévoilé que l’Iran arrêtait délibérément des journalistes au cours de la Journée mondiale de l’Unesco pour la liberté de la presse ainsi que des Iraniens turcophones durant la Journée internationale de la langue maternelle des minorités de l’Unesco.

« En outre, ce vote reflétait clairement la peur grandissante qui s’empare des pays musulmans sunnites face aux menaces impérialistes de l’Iran chiite contre l’Irak, la Syrie, le Liban, le Yémen et autres. Ses ambitions nucléaires, libérées par l’accord sur le Plan d’action global conjoint, son parrainage de la terreur par le biais de son agence, le Hezbollah, dans le monde entier, ses intentions génocidaires à l’égard d’Israël et son slogan obscène : ‘‘L’Holocauste est un mensonge, qu’il devienne réalité !’’… l’ensemble a créé une poudrière sulfurique – guère appropriée pour présider le moteur même de ce qui est considéré comme l’arme intellectuelle des Nations unies », concluait M. Samuels.