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Communiqués de presse 2017

Paris, le 10 septembre 2017

Dans une lettre adressée au ministre français de l’Intérieur, Gérard Collomb, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, lui exprimait toute l’horreur qu’il ressentait devant « cette dernière attaque antisémite perpétrée à l’encontre d’une famille juive dans sa propre maison de Livry-Gargan, dans la périphérie de Paris ».

Il précisait que « les assaillants avaient sauvagement battu, ligoté et cambriolé leurs victimes, après s’être introduits dans leur maison en sectionnant les barreaux d’une fenêtre et en prenant le soin de couper l’électricité ».

M. Samuels ajoutait que « cet acte fait suite à l’homicide de Sarah Halimi, 65 ans, assassinée en avril dernier par son voisin. Celui-ci l’avait d’abord torturée, puis défenestrée depuis son balcon du troisième étage, aux cris de ‘‘Allahu akbar’’. Le meurtrier croupit toujours dans une unité psychiatrique, et les autorités s’obstinent à refuser de définir son crime comme antisémite ».

La lettre se poursuivait en ces termes : « Après les attaques contre Charlie Hebdo et le supermarché Hypercacher, j’avais sollicité votre prédécesseur, Bernard Cazeneuve : ‘‘Le jour où vous retirez les gardes militaires des institutions juives, annoncez qu’ils ont été remplacés par deux mille policiers en civil, même s’il n’y en a même pas un.’’ »

M. Samuels expliquait que, « bien que l’état d’urgence ait été prolongé jusqu’en décembre, il n’y a plus de protection militaire, alors que l’immeuble où se trouve notre bureau – un centre communautaire juif – abrite maintenant plus d’une centaine d’enfants de maternelle, venus échapper aux dangers du réseau scolaire laïc ».

Le Centre priait instamment le ministre de prendre des mesures « pour que les auteurs de ce dernier acte criminel soient accusés de crime haineux et non pas disculpés pour cause de désaffection, comme dans tant d’agressions précédentes ».

« Bien que le terrorisme continue de frapper sans discernement, ce sont bien les cibles juives qui constituent son objectif premier. Cette communauté requiert la protection de l’État », invoquait M. Samuels.

Traduction de l’article de Shimon Samuels publié en anglais dans le Jerusalem Post
le 4 septembre 2017
http://www.jpost.com/Opinion/Mongolia-and-the-Jews-504220

Que pensent les Mongols des Juifs ?

 4 Sept. 2017
Deux gardes discutent au pied de la statue de Gengis Khan, devant le Parlement d’Oulan-Bator, Mongolie (photo Reuters).

 À la mi-août, je passais ma commande habituelle chez notre marchand de jus de fruits du marché Carmel, à Tel-Aviv, avant d’aller acheter un bouquet de fleurs. Quand je suis repassé devant son stand, le marchand m’a fait remarquer que c’est le vendredi qu’on achète des fleurs, alors que nous étions mercredi.

« En quel honneur ? » Je lui ai expliqué que nous fêtions nos noces d’or.

Il m’a répondu : « Cinquante ans, et tu achètes un bouquet de fleurs ?! Emmène plutôt ta femme dans un endroit spécial ! »

« Nous allons en Mongolie », lui ai-je dit.

« Qu’est-ce qu’il y a là-bas ? »

« Le désert, des chameaux, des tentes. »

« Alors vous pourriez aller dans le Negev ! Comment est-ce qu’on se rend en Mongolie ? »

« En train, depuis Beijing. »

Il a conclu triomphalement : « Tu travailles pour Wiesenthal ; c’est qu’il doit y avoir des nazis là-bas ?! »

Éditorial de Shimon Samuels paru en anglais dans The Times of Israel
le 4 septembre 2017
http://blogs.timesofisrael.com/all-links-along-the-terror-chain-must-pay-the-penalty-not-granted-awards/

En 1998, le Centre Simon Wiesenthal avait été convoqué par le ministère du Travail allemand, à Bonn. Depuis la réunification de l’Allemagne, en 1990, suivie de la chute de l’Union soviétique en 1991, le nombre de pensions de guerre de vétérans de la Wehrmacht avait proliféré, après un gel de quelque quarante-cinq ans, dans l’Allemagne de l’Est communiste, les pays baltes, les Balkans et l’Ukraine.

Alors que le ministère de la Justice collaborait avec Simon Wiesenthal sur la question de l’identification des criminels de guerre, non loin de là, le ministère du Travail envoyait des chèques à leurs familles en République fédérale. Le gouvernement, alors soucieux de faire des économies, avait demandé l’aide du Centre. Notre spécialiste, Efraim Zuroff, avait pu identifier les unités de l’armée responsables de crimes de guerre afin de priver systématiquement leurs membres des droits à la pension.

En 2007, le Centre avait présenté un projet de convention, dans le même esprit, afin de poursuivre instigateurs et complices d’attentats-suicides. L’objectif était de pénaliser tous les maillons de la chaîne de la terreur, depuis le recrutement (particulièrement celui sur le Net et, maintenant, sur les réseaux sociaux) jusqu’à la radicalisation idéologique, le financement, l’armement, l’hébergement et la glorification. Cette convention aurait pu légalement empêcher les familles de djihadistes « martyrs » de toucher des pensions d’« assurance-vie » et bloquer les « indemnités » impropres que les auteurs de crimes survivants reçoivent en prison.

« Nous demandons instamment au Conseil de coopération du Golfe (CCG) d’étendre ses mesures pour qu’il retire aussi l’antisémitisme de toutes ses sources médiatiques. »

« Semer la haine des Juifs dans le monde arabe ou dans la diaspora musulmane provoque le terrorisme contre des cibles juives, en Europe et ailleurs. »

Paris, le 30 août 2017

Dans une lettre adressée au Dr Abdul Latif Rashid Al-Zayani, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG) – organe composé de six États et basé à Riyad (Arabie saoudite) –, le directeur des Relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, le Dr Shimon Samuels, félicitait le CCG pour « les mesures prises pour faire pression sur le Qatar afin qu’il arrête de financer des organisations terroristes et qu’il ferme son réseau de télévision Al Jazeera au motif d’incitation à la haine et à la violence ».

M. Samuels signalait que, « pas plus tard que cette semaine, le 25 août, Al Jazeera Arabic (site de blogs) publiait un article antisémite sur ‘‘Les Juifs – leurs traits de caractère’’. Son auteur, Mohammed Abdallah, un écrivain et microbiologiste, explique qu’en tant que musulman et Palestinien, il est de son devoir d’éclairer les gens sur la vraie nature des Juifs :