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Paris, le 16 février 2024

Il y a une semaine, Emmanuel Macron avait qualifié l’attaque du Hamas du 7 octobre au sud d’Israël de « plus grand massacre antisémite de notre siècle ». La réponse injustifiée de la rapporteuse spéciale de l’ONU, Francesca Albanese, qui se veut impartiale, a été : « Non, M. Macron, les victimes du 7 octobre n’ont pas été assassinées à cause de leur judéité, mais en réponse à l’oppression israélienne. »

Le ministère français des Affaires étrangères lui a rapidement répondu en soulignant que « le 7 octobre a bien été le plus grand massacre antisémite du XXIe siècle. Le contester est une faute. Sembler le justifier, en y mêlant le nom des Nations unies, est une honte ». Selon le Quai d’Orsay, « ces propos sont d’autant plus scandaleux que la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme sont au cœur de la fondation de l’ONU ».

Le directeur des Relations internationales du Centre Wiesenthal, Shimon Samuels, relevait que, « une fois de plus, Mme Albanese rejette la responsabilité des assassinats, viols et enlèvements sur les victimes, impliquant ainsi que la faute en incombe à Israël si d’autres ont fait la guerre à plusieurs reprises et tué des Juifs pendant des décennies ».

À ceux qui, comme elle, semblent convaincus que l’histoire de la violence dans la région n’a commencé qu’après l’indépendance d’Israël en 1948, notre Centre rappelle que la violence arabo-palestinienne contre les Juifs sous la Palestine mandataire remonte aux émeutes de Nebi Musa en 1920, aux attaques au couteau de Jérusalem en 1921, aux massacres de 1929 à Hébron, Safed et ailleurs, aux meurtres de kibboutzniks juifs par la Main noire en 1931-1932, aux multiples assassinats de Juifs entre 1936 et 1938 – des émeutes de Jaffa aux pogroms de Tibériade...

La violence s’est intensifiée jusqu’au plan de partage de l’ONU de 1947, qui a été rejeté par les Arabes. Le nouvel État d’Israël a ainsi été attaqué par les armées de la Ligue arabe (Égypte, Transjordanie, Syrie, Liban, Irak et de plus petits contingents d’Arabie Saoudite et du Yémen), mais aussi localement par l’Armée de la guerre sainte ainsi que par la milice du Protectorat de Gaza...

Et, même après 1948, les communautés juives de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont été persécutées, expropriées, tuées ou expulsées. Ces communautés ont trouvé refuge en Israël et enrichi le tissu social de l’État juif.

M. Samuels a réitéré sa requête : « MmeAlbanese est censée être une rapporteuse ‘‘impartiale’’ mais, compte tenu de son évident parti pris idéologique et de ses intérêts particuliers, qui expliqueraient son mépris des faits historiques, nous appelons le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à la révoquer sur-le-champ. »

« Les causes du massacre du 7 octobre ne sont pas sujettes à interprétation. Pendant des décennies, nous avons signalé l’antisémitisme systématique dans les écoles palestiniennes, dans les émissions de télévision, lors d’événements publics et dans le cadre de campagnes d’ONG... Les dirigeants du Hamas ont juré de renouveler leur infâme assaut contre la dignité humaine jusqu’à ce qu’Israël soit détruit, les Juifs exterminés et un califat palestinien établi ‘‘du fleuve à la mer’’ ! Si Mme Albanese ne trouve que des justifications à la brutalité des terroristes, alors elle n’est clairement pas apte à occuper son poste », concluait Shimon Samuels.

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